PLANÈTE AMAZONE est une organisation non gouvernementale d’intérêt général avec statut d’observateur à l’ONU, agissant pour la préservation et la restauration des forêts et des autres écosystèmes de la Terre, en collaboration étroite avec les peuples indigènes du monde entier et leurs alliés. Elle a été fondée en France en janvier 2012 sous le statut d’association loi 1901 par Gert-Peter Bruch, réalisateur et activiste engagé depuis plus de trente ans pour la protection de l’Amazonie.
Planète Amazone est par ailleurs membre fondateur de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature (AGMN), mouvement international pour la paix unissant les peuples indigènes et leurs alliés pour veiller à la protection de la planète et des générations futures.
NOUS SOMMES PLANÈTE AMAZONE
Toutes nos activités et réalisations sont élaborées avec le concours inestimable de bénévoles et le soutien de donateurs privés.
Nos campagnes de terrain visent à protéger des écosystèmes sous pression et à restaurer des territoires naturels dégradés. Elles sont développées de façon à renforcer la résistance des peuples indigènes et des communautés traditionnelles menacés par l’industrialisation et les activités illégales.
Avec nos campagnes publiques d’envergure, nous contribuons à sensibiliser et engager grand public et décideurs sur ces problématiques. Depuis notre création, nous avons organisé pour de nombreux représentants indigènes venus du monde entier (dont le Cacique Raoni Metuktire) plusieurs tournées, actions et campagnes emblématiques, leur permettant ainsi de faire entendre leur voix et de plaider eux-mêmes pour la reconnaissance de leurs droits territoriaux.
Nos actions de plaidoyer et notre présence aux grands rendez-vous internationaux contribuent, quant à elles, à faire évoluer la diplomatie internationale, notamment en ce qui concerne l’application du droit à l’autodétermination des peuples indigènes, la reconnaissance des droits de la nature et celle du crime d’écocide.
Nos productions audiovisuelles aident à engager les citoyens du monde, à ouvrir des débats et à nourrir des échanges pour faire avancer la société. Nous sommes notamment producteur et diffuseur du film Terra Libre, réalisé par Gert-Peter Bruch et disponible en 6 langues, et de la série de web documentaires Protégeons l’Amazonie.
PLANÈTE AMAZONE EN ACTION
Décembre : Planète Amazone participe à la Cop 28 à Dubaï.
Représentée par Gert-Peter Bruch, Planète Amazone occupe le terrain de la résistance à l’accaparement du sommet par les lobbys pétroliers aux côtés d’Appolinaire Oussou Lio, prince de la communauté de Tolinou au Bénin et membre du Comité Exécutif de l’Alliance des Gardiens de mère Nature, de Valdelice Veron, cheffe du peuple Guarani-Kaoïwa au Brésil, de la Princesse Esmeralda de Belgique et de notre alliée, la Fondation Stop Ecocide International, représentée notamment par Jojo Mehta, sa directrice exécutive.
Le 2, Planète Amazone organise une table ronde sur ‘Les droits fonciers et les combustibles fossiles dans le grand défi de protéger la forêt amazonienne et les peuples autochtones’ en partenariat avec l’association Pachamama Alliance.
Le 5, deuxième conférence co-organisée avec la princesse Esmeralda sur les thèmes cruciaux de la protection des terres indigènes et la reconnaissance de l’écocide. Tous les membres de notre délégation se sont exprimés et ont livré de puissants témoignages.
Septembre: le 29, nouvelle participation de Planète Amazone au Forum Mondial Normandie pour la paix, à Caen. Gert-Peter Bruch intervient sur la démarcation des terres indigènes et la reconnaissance du crime d’écocide lors du débat « Résistances ! La paix des peuples ».
Juillet: Participation à « l’Appel du cacique Raoni », un grand rassemblement indigène organisé par le cacique Raoni dans le village de Piaraçu, à la frontière du territoire indigène Capoto/Jarina au Brésil. Planète Amazone sensibilise le public à la reconnaissance internationale du crime d’écocide avec son partenaire, Stop Ecocide International et réalise des tournages pour compléter notre film Amazonie, le Cœur de la Terre Mère.
Le 26, nouvelle projection d’un long extrait du film en cours de production Amazonie, Coeur de la Terre Mère devant de nombreux représentants indigènes dans le village de Piaraçu.
Le 28, Planète Amazone assiste à un temps fort à valeur historique, la validation officielle de la première étape de démarcation du territoire Kapot-Nhinore, après 30 années de lutte.
Juin: Planète Amazone co-organise une projection exceptionnelle d’un long extrait du film en cours de production “Amazonie, Coeur de la Terre Mère” lors de la Climate Action Week à Londres, accompagnée de Stop Ecocide Internationale et de la princesse Esmeralda de Belgique,
Le 6, lorsque la Cour Suprême du Brésil a statué sur le Marco Temporal, une équipe de tournage était présente, dans la continuité de la production de notre film Amazonie, Coeur de la Terre Mère.
Avril : Planète Amazone participe au campement Terre Libre.
Une délégation composée de Gert-Peter Bruch, président et fondateur de Planète Amazone, de Jojo Mehta, présidente et co-fondatrice de Stop Ecocide International, de l’avocat Rodrigo Lledo, de la princesse Esmeralda de Belgique, du cacique Ninawa Huni Kui, de l’explorateur et ancien président de la FUNAI, Sydney Possuelo, et de son épouse, Rosita Watkins se rend à la plus grande manifestation des peuples indigènes à Brasilia.
Le 24, participation au lancement d’un nouveau front parlementaire en soutien aux peuples indigènes par la seule députée indigène au Brésil Célia Xatriabá. Notre allié Jojo Mehta a également pu personnellement remettre le projet de reconnaissance internationale du crime d’écocide à la ministre des peuples indigènes, Sônia Guajajara.
Le 26 : projection à l’ambassade de Belgique au Brésil d’une version non finalisée du film Amazonie, Coeur de la Terre Mère, réalisé par Gert-Peter Bruch et Esmeralda de Belgique, en présence d’une vingtaine de représentants indigènes et d’officiels brésiliens.
Le 27, organisation par notre délégation d’un débat public au Mémorial des Peuples Indigènes autour de la question de la criminalisation de l’écocide, auquel ont participé des avocats et parlementaires. Notre délégation a également été reçue par la présidente de la FUNAI (Fondation Nationale de l’Indien), Joenia Wapichana, et nous avons échangé autour des questions de démarcation et de protection des territoires indigènes.
Le 28, au matin, notre délégation a assisté au discours du président Lula, à la signature des décrets d’homologation de 6 nouvelles terres indigènes et a réalisé des tournages pour notre film Amazonie, Coeur de la Terre Mère. L’après-midi, notre délégation est reçue par la ministre de l’environnement Marina Silva, qui s’est montrée réceptive à un dialogue sur la question de la criminalisation de l’écocide.
Le 29, seconde projection-débat du film en cours de production Amazonie, Coeur de la Terre Mère à São Paulo en partenariat avec Documenta Pantanal et avec la participation exceptionnelle de la famille du célèbre indigéniste Orlando Villas-Bõas, pionnier de la démarcation des terres indigènes au Brésil.
Février: Planète Amazone co-signe dans le journal Le Monde une tribune contre la destruction des forêts en Amazonie. Avec d’autres associations et militants, Planète Amazone alerte sur les dérives du développement de la biomasse et des fausses énergies vertes en Amazonie française.
Par ailleurs, Planète Amazone continue de faire vivre à l’occasion de projections suivies de débats son film “Terra Libre”, réalisé par Gert-Peter Bruch et sorti en 2021.
Mai: le 05, au cinéma Apollo à Pontault-Combault.
Juin: le 15, au cinéma Sirius au Havre
Novembre: le 16, au cinéma studio 43 à Dunkerque
Septembre: le 15, sortie officielle du DVD du film Terra Libre, produit par Planète Amazone et réalisé par Gert Peter-Bruch. Le film est disponible en 6 langues (français, anglais, portugais, allemand, espagnol et italien) et accompagné de 25 minutes de bonus exclusifs.
Juin : le 2 et 3 présence de Planète Amazone au Sommet Stockholm+50 pour commémorer les 50 ans du Sommet de la Terre de 1972. Planète Amazone est invitée à participer à plusieurs tables rondes organisées en marge du sommet par son partenaire Stop Ecocide International. Inauguration de cette série de conférences par Gert-Peter Bruch, avec la diffusion d’un message exclusif de la part du cacique Raoni.
Le 9, débute la première audience du procès contre le groupe français de la grande distribution Casino, accusé d’avoir une responsabilité dans la déforestation en Amazonie brésilienne. À cette occasion, une délégation de sept représentants indigènes se rassemble devant le Tribunal de Paris afin d’alerter le grand public sur les violations que leurs peuples subissent quotidiennement. Planète Amazone est partenaire médiatique de l’opération, plusieurs membres de Planète Amazone se rendent sur place pour soutenir leurs revendications et recueillir leur témoignage.
Du 23 au 26, participation à la 8ème édition du Festival Anako du film ethnographique à Loudun (Vienne), dont la thématique est “les résistances autochtones”. Le film événement Terra Libre de Planète Amazone, ainsi qu’un extrait exclusif du film Gardiens (en post-production), réalisés par Gert-Peter Bruch, sont mis à l’honneur lors de projections-débat les 23 et 25 juin. Plusieurs membres de l’association tiennent un stand afin de répondre aux questions des festivaliers.
Mai : une délégation de Planète Amazone se rend à Metuktire, le village du cacique Raoni situé en Amazonie brésilienne. Gert-Peter Bruch est accompagné de notre fidèle alliée, la Princesse Esmeralda de Belgique, et du cinéaste Todd Southgate pour la réalisation d’un projet documentaire inédit, devant remettre au centre des débats la question de la démarcation des terres indigènes au Brésil.
Le 30, diffusion en deuxième partie de l’émission quotidienne 64’ le monde en français sur la chaîne télévisée TV5 Monde, de l’interview du candidat aux élections présidentielles brésiliennes, Luiz Inacio Lula Da Silva, coproduit par Planète Amazone et la Princesse Esmeralda de Belgique.
Le 31, diffusion sur TV5 Monde d’un reportage exclusif sur le combat du cacique Raoni et la terre ancestrale Kapot-Nhinore : un rêve inachevé. Écrit et narré par Gert-Peter Bruch, il raconte comment Raoni, après avoir subi la perte tragique de son épouse et survécu à une forme grave du COVID-19, perpétue son combat pour mettre la démarcation des terres indigènes au centre des élections présidentielles prévues en octobre 2022 au Brésil.
Avril : le 2, participation à la 3ème édition de la Conférence pour le Brésil, deux journées de conférences dédiées à la politique menée aujourd’hui au Brésil, organisées par les étudiants et les anciens élèves de Science-Po Paris. Gert-Peter Bruch est présent le 1er avril 2022, en tant que modérateur de la table ronde L’Amazonie au Brésil et dans le monde : entre solutions locales et transnationales. Sônia Guajajara, Coordinatrice Exécutive de l’Articulation des Peuples Indigènes du Brésil (APIB), et Txai Suruí, jeune activiste du peuple Paiter Suruí et fondatrice du mouvement des jeunes indigènes de l’état de Rondônia, participent également à la Conférence.
Janvier : le 31, Planète Amazone fête ses 10 ans d’existence en revenant sur son histoire ; dix belles années d’engagement auprès des peuples indigènes et de lutte pour la préservation du vivant et des droits de la nature, et tout autant à porter la voix des citoyens refusant de continuer à participer à la destruction du vivant.
Novembre : participation de Planète Amazone à la COP 26, du 31 octobre au 12 novembre à Glasgow, au Royaume-Uni. Une délégation de fidèles Gardiens de la Terre, dont Tom Goldtooth (peuples Dakota et Diné – USA), Mindahi Bastida (peuple Otomi – Mexique), le Cacique Ninawa Huni-Kui (peuple Huni Kui, Brésil) et Gert-Peter Bruch (fondateur de Planète Amazone), sont présents et participent à plusieurs événements dans le but d’éveiller les consciences et prouver qu’il est possible de vivre en harmonie et en paix avec la nature, comme le font si bien nos Gardiens de la Terre. Opposée à la marchandisation de la nature, la délégation exprime son refus des fausses solutions et de toute forme de “colonialisme vert”.
Le 4, deux événements en marge de la COP 26 sont organisés. Un sur le thème de l’hydroélectricité et les approches fondées sur la déforestation, qui accentuent la crise climatique. Et un autre sur la loi d’écocide et la finance, en partenariat avec la fondation Stop Ecocide International.
Le 5, présence de Planète Amazone et de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature à la marche pour le climat, organisée à l’initiative de l’organisation Fridays For Future.
Le 8, participation à un side event sur le thème de la protection de la Terre Mère et Comment les traditions ancestrales et les pratiques sacrées des gardiens de la nature peuvent être respectées ou incluses dans le système juridique dominant. Le 9 novembre, participation à un événement parallèle sur le même thème en langue espagnole.
Septembre : du 2 au 8, Planète Amazone et une puissante délégation de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature, composée de Tom Goldtooth, Mindahi Bastida, Appolinaire Oussou Lio, Gert-Peter Bruch, renforcée par Mirian Cisneros, du peuple Kichwa de Sarayaku, de la Princesse Esmeralda de Belgique et de Adelaïde Charlier de Youth For Climate Belgique, se rend à Marseille à l’occasion du 73ème Congrès mondial de la nature de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature.
Le 2, le projet Sanctuarisation des forêts est présenté lors d’une table ronde organisée par la Chaire Normandie pour la Paix. Ce projet a pour but d’émettre un plan mondial de reforestation des territoires fortement dégradés par l’activité humaine. Lancement également du Festival Brésil France Nature, Enfances et Influences autour du monde, durant lequel est présentée la bande d’annonce du film Gardiens.
Le 4, participation à la conférence Nous sommes la nature et la nature est nous en soutien à l’Alliance des Gardiens de Mère Nature et en partenariat avec Les Apprentis de l’Espérance, ainsi qu’à la table ronde Enfants et Gardiens de la Terre Mère : ensemble pour la protéger.
Le 5, Planète Amazone se joint au programme Pourquoi les peuples autochtones sont-ils essentiels pour des stratégies viables de conservation de la nature ? et à l’événement Conservation : dangers et impacts du marché du carbone sur les peuples autochtones et les communautés traditionnelles, organisés par l’association anglaise Flourishing Diversity.
Le 6, organisation et animation d’une journée de débat intitulée Comment combattre le colonialisme vert ? ; événement alternatif au congrès mondial de la nature, co-organisé avec le Fonds Leopold III, The Greens/EFA, Centrale Marseille et Youth For Climate, en soutien à l’Alliance des Gardiens de Mère Nature . Organisée au sein de l’École Centrale de Marseille et diffusée en direct dans plusieurs autres écoles Centrale de France, la journée compartimentée en quatre sessions destinées à éveiller les consciences et à proposer des voies d’action à la jeunesse au sujet des conséquences de notre modèle de développement et de notre vision occidentale de la conservation de la nature :
– Session 2 : Du libre échange au juste-échange : protéger la Terre-Mère
– Session 3 : Reconnaître le caractère sacré de la nature et des sites bioculturels
– Session 4 : Biodiversité, climat : l’imposture des énergies vertes
Le 7, projection exclusive d’un extrait de 26 minutes du film Gardiens, racontant la création et le développement de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature (réalisé par Gert-Peter Bruch). S’en suit une rencontre et un échange avec la délégation de Planète Amazone.
Le 8, Gert-Peter Bruch, les leaders indigènes Mindahi Bastida, Tom Goldtooth et Miriam Cisneros, Anuna de Wever, porte-parole de Youth For Climate, ainsi que la princesse Esmeralda de Belgique, se rendent à Bruxelles pour rencontrer une dizaine de députés européens, suite au lancement de la pétition “Le sort de l’Amazonie est lié au nôtre…”, qui vise notamment à la création d’une coalition de parlementaires européens travaillant en lien avec les peuples indigènes et la société civile pour veiller à la protection de l’Amazonie et de ses peuples; à l’abandon immédiat et définitif de l’accord commercial UE-Mercosur; ou encore au gel des importations de produits et ressources liés à la déforestation.
Le 9, Tom Goldtooth, Mindahi Bastida et Mirian Cisneros rencontrent Frans Timmermans, vice-président de la Commission européenne, qui affirme sa volonté de faire entendre la voix des peuples indigènes en adoptant des mesures concrètes pour la préservation de la biodiversité. Cet entretien est suivi d’une visite de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature, de Planète Amazone et de Youth for Climate au village de Pepinster, en Belgique, ravagé par les inondations du mois de juillet 2021. Les représentants indigènes et les citoyens belges victimes de cette catastrophe échangent sur l’ampleur des dégâts ainsi que sur les conséquences dévastatrices du changement climatique.
Le 18, présence de Planète Amazone et de la délégation de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature, pour un weekend d’échange et de partage au siège de la Fondation GoodPlanet.
Le 21, projection en avant-première nationale au Forum des Images à Paris, du film événement Terra Libre, en présence de Gert-Peter Bruch, Pierre Richard, narrateur de la version française, et du cacique Ninawa du peuple Huni Kui du Brésil, tous trois membres de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature. La séance est suivie d’une rencontre animée par Laurence Dequay, journaliste à la revue Marianne. Ce long-métrage d’utilité publique retrace trente années de lutte des peuples indigènes du Brésil pour préserver leurs droits, leurs cultures et leurs traditions face aux dangers du système économique et de l’inaction des gouvernements sur la question des droits bafoués des indigènes et des crises climatique et de la biodiversité.
Le 22, sortie nationale de Terra Libre. S’en suit une tournée française durant laquelle Gert-Peter Bruch et le cacique Ninawa vont à la rencontre d’élèves et d’étudiant(e)s dans de nombreux établissements scolaires de France afin d’éveiller les consciences sur le sort des populations indigènes.
Mai : Du 23 mai au 2 juin, Planète Amazone, se rend en mission au Bénin dans le cadre de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature. Ils y rejoignent Appolinaire Oussou Lio, prince de la communauté de Tolinou, président de l’ONG Grabe Bénin et membre du comité exécutif de l’Alliance. La mission permet la rencontre des communautés Hilcomè, Kotan-Ségbé, Wamon, Latché Houèzounmè, Lindja-Dangbo, Kouti et Gomè Sota, toutes affairées à la réintégration des pratiques traditionnelles béninoises suite à la spoliation de leurs terres sacrées et à la déforestation.
Avril : le 7, Planète Amazone et 85 organisations lancent en cinq langues (français, anglais, portugais, espagnol, allemand), la pétition “Le sort de l’Amazonie est lié au nôtre – l’Europe doit agir immédiatement”, en coopération avec plus de 70 chefs indigènes, des jeunes engagés pour le climat et une centaine d’organisations françaises et internationales de la société civile. Adressée à tous les chefs d’États et parlementaires de l’Union européenne, la pétition a plusieurs objectifs : l’abandon définitif de l’accord commercial UE-Mercosur ; le gel des importations et ressources liées à la déforestation ; le contrôle strict des entreprises européennes responsables de la destruction des écosystèmes naturels et du non-respect des droit humains. Le but de la pétition est d’intégrer directement les peuples indigènes dans les prises de décisions et d’éveiller les consciences sur la responsabilité collective des pays européens dans la préservation de l’Amazonie et de ses populations.
Février : le 18, transmission en live par Planète Amazone de la mini-série documentaire intitulée Protégeons l’Amazonie. Produite et réalisée par Planète Amazone pour la chaîne américaine EarthX, en collaboration avec le Fonds Léopold III pour l’Exploration et la Conservation de la Nature, Amazon Watch et la Fédération du peuple Huni Kui de l’Acre (Fephac), cette mini-série événement de 4 épisodes réunit, de façon trans-générationnelle, les plus grands acteurs mondiaux de la cause environnementale (Jane Goodall, Paul Watson, David Suzuki, le cacique Raoni…), des jeunes engagés pour le climat, des personnalités, et certains leaders indigènes amazoniens les plus emblématiques. Ce programme de trois heures met en lumière les expériences des participants ainsi que leur point de vue sur le rôle des territoires indigènes de l’Amazonie dans la protection de l’environnement pour toute l’humanité. L’objectif étant d’engager les citoyens du monde entier à se mobiliser auprès des peuples indigènes sur la question de la protection de leurs terres et, par extension, des générations futures.
Novembre : Planète Amazone co-fonde le collectif “Notre Planète à tous” et participe à la publication d’une tribune dans la revue Marianne intitulée Non, la Planète n’appartient pas au Groupe Canal+. Regroupant à ce jour treize associations et entrepreneurs engagés pour la planète, parmi lesquels Yann Arthus-Bertrand, fondateur de GoodPlanet, le collectif plaide pour que le mot planète reste inaliénable, comme la maison commune qu’il désigne, et que nul ne puisse plus prétendre s’accaparer des mots communs du dictionnaire.
Avril : Planète Amazone lance sa campagne d’appel aux dons d’urgence “Covid-19 – Protégeons les gardiens de l’Amazonie” pour répondre à un appel du cacique Raoni. La campagne de levée de fonds sera un succès, avec plus de 50 000 € récoltés,permettant à une vingtaine de villages indigènes d’être approvisionnés en nourriture de base, en produits d’hygiène et en médicaments, et ainsi de sécuriser leur auto-confinement.
Début de la première opération suite à la levée de fonds, bénéficiant à de nombreux villages de la terre indigène du cacique Raoni, Capoto-Jarina. Plusieurs tonnes de nourriture de base, de produits d’hygiène et de médicaments sont livrés, grâce au soutien actif du cacique Tau Metuktire. Dans la foulée, Planète Amazone soutient également les mois suivants des communautés Kariri-Xocó, Huni-Kui et Kaingang, dans d’autres régions du Brésil.
Décembre : du 2 au 8, Gert-Peter Bruch, Planète Amazone organise ou participe à six activités officielles à la COP25 (Madrid), auprès de membres de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature (Mindahi Bastida, Ninawa Huni Kui, Tom Goldtooth et Lucas Taffin), de la Chaire Normandie pour la Paix (Emilie Gaillard) et du réseau international Scientists Warning. En particulier, une conférence de presse est donnée le 3 décembre pour soutenir le projet Sanctuarisation des Forêts.
Le 12, parution sur le site de Planète Amazone de la tribune l’Initiative des Obligations Climat doit renoncer à sa tentative inconsidérée de faire passer l’énergie hydraulique pour écologique, appelant l’Initiative des Obligations Climat (Climate Bonds Initiative, ou CBI) à abandonner la certification des projets hydroélectriques destructeurs comme respectueux du climat, les critères proposés par la CBI et son groupe de travail technique sont loin de respecter les normes et pratiques acceptables, et leur adoption constituant une menace importante pour les rivières, ainsi que les communautés et les espèces d’eau douce qui en dépendent.
Le 14, au moment alors que la COP25 s’achève sur un échec retentissant, est rendu publique la tribune Les grands pollueurs et les pays du Nord jettent de l’essence sur le feu de la crise climatique, ouvrant sciemment la voie à encore plus de combustibles fossiles, co-signée par plus de 150 organisations internationales, dont Planète Amazone.
Le 23, parution dans le quotidien Libération de la tribune Construire un monde arboré : plantons des graines et créons de la relation, invitant à prendre soin des arbres pour s’ouvrir à d’autres chemins de compréhension des mondes et à de nouvelles coexistences entre nature et culture. Gert-Peter Bruch est cosignataire, en tant que fondateur de Planète Amazone.
Novembre : le 12, co-organisation avec Alerte France Brésil, Citoyens pour le Climat et Extinction Rebellion d’une marche citoyenne pour soutenir une délégation de représentants indigènes brésiliens de l’APIB (Articulation des Peuples Indigènes du Brésil), constituée de Sônia Guajajara, Elizeu Guarani Kaiowá, Kretã Kaingang, Nara Baré, Alberto Terena, Angela Kaxuyana, Celia Xakriabá et Dinaman Tuxá. Partie de la place de la Bourse, la marche s’achève devant le siège de BNP Paribas, où une lettre est remise afin de souligner la responsabilité des investisseurs français en matière de violation des droits de l’homme et de destruction de l’environnement en Amazonie. Cet événement s’inscrit dans l’agenda de la tournée « Sang Indigène : pas une goutte de plus », qui du 17 octobre au 20 novembre à fait étape dans 12 pays et 18 villes européennes pour dénoncer l’augmentation exponentielle des terribles violations commises à l’encontre des peuples autochtones du Brésil et de l’environnement depuis l’investiture du président Jair Bolsonaro, en janvier 2019.
Octobre : les 23 et 24, Planète Amazone organise « Urgence planétaire climat / biodiversité : rebâtir avec les peuples autochtones pour sortir de l’impasse » à la mairie du 6e (Paris), un cycle de conférences au bénéfice de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature intitulé. Bâti autour du projet Sanctuarisation des Forêts, l’événement s’articule en 4 grandes thématiques (la reconnaissance des Droits de la Nature, le renforcement des peuples autochtones, les initiatives autochtones visant protéger et restaurer les forêts et l’appel à une union sacrée en faveur des forêts) et reçoit la participation de représentants indigènes (Ninawa Huni Kui, Magdalene Kaitei, Mindahi Bastida, Appolinaire Oussou Lio, Luna Andrea…) et des personnalités d’horizons variés telles que Alexandre Faro (avocat), Françis Hallé (botaniste), Emilie Gaillard (maître de conférence) ou encore Naziha Mestaoui (artiste et architecte). Organisé en partenariat avec Maïouri Nature Guyane, Human Conet et Le Biome, avec la participation de Youth for Climate, Extinction Rebellion et Rise For. Le 25 octobre, certains des participants sont présents lors d’une action d’Extinction Rebellion en faveur de l’Alliance, place des Invalides, pour demander à la France de ratifier la Convention 169 de l’OIT, reconnaissant les peuples autochtones et leur droit à la consultation libre, préalable et éclairée.
le 21, dans le cadre de la Chaire Normandie pour la Paix (Région Normandie, CNRS, Université de Caen Normandie), la Maison de la Recherche en Sciences Humaines (MRSH) accueille une rencontre-débat autour du projet Sanctuarisation des Forêts portée par l’Alliance des Gardiens de Mère Nature avec le soutien de Planète Amazone. Les invités sont Magdalene Setia Kaitei, du peuple Maasaï (Kenya), Mindahi Crescencio Bastida Muñoz, coordonnateur général du conseil régional d’Otomi-Hñahñu (Mexique) et Gert-Peter Bruch. Evénement organisé par Emilie Gaillard, Directrice de la Chaire Normandie pour la Paix en collaboration avec Nadia Tahir (ERLIS, Université de Caen Normandie) et Vassili Rivron (CERREV, Université de Caen Normandie), en partenariat avec Planète Amazone.
Août : le 23, tournage à Lindau (Allemagne) par Gert-Peter Bruch d’un message filmé du cacique Raoni Metuktire en réaction à la recrudescence des feux en Amazonie. Le cacique Raoni demande aux brésiliens et à la communauté internationale de se mobiliser pour obtenir le départ du président Jair Bolsonaro, dont il pointe la responsabilité. En France, le message est diffusé le 24 aout au journal de 20h de TF1, à la une de la radio France Inter, puis repris dans le monde entier.
Le 26, parution sur le site officiel de France Inter d’une tribune sur la crise de la déforestation et des incendies en Amazonie brésilienne, cosignée par une cinquantaine d’organisations internationales dont Planète Amazone, à l’occasion du G7 de Biarritz. Le cacique Raoni y participe et remet le document au président Macron. Les organisations y pointent le rôle de Jair Bolsonaro dans l’aggravation de la situation et demandent aux membres du G7 de garantir des mécanismes efficaces pour éviter les importations de produits en provenance des secteurs bénéficiant de la déforestation.
Juillet : le 24, parution dans le quotidien Le Monde de la tribune Mercosur : « Cet accord participerait au démantèlement des politiques d’intérêt général brésiliennes », demandant à Emmanuel Macron de ne pas conclure l’accord entre l’UE et le Mercosur, lequel reviendrait à menacer l’environnement au Brésil, mais aussi les droits des peuples autochtones. Planète Amazone est cosignataire.
Juin : le 30, parution dans le quotidien Le Parisien de la tribune du collectif Or de question (dont Planète Amazone fait partie) : «Le gouvernement doit refuser la prolongation de la concession Montagne d’or». Une demande au gouvernement de mettre un terme au projet minier de la Montagne d’or, en Guyane.
Mai : le 13, organisation à la mairie du 6e (Paris) d’un sommet parallèle au Congrès Mondial de l’Énergie Hydraulique 2019, conjointement avec une coalition internationale constituée de Planète Amazone, GegenStrömung/CounterCurrent, Rivers without Borders, International Rivers, AIDA, en partenariat avec Misereor, Fastenopfer et Fundo Socioambiental CASA. L’intention est de susciter un débat public ouvert sur les questions clés que posent les barrages hydroélectriques au regard de la crise climatique et du développement durable. Ouvert par Pierre Richard, l’événement reçoit la participation de représentants de peuples indigènes, des mouvements des communautés affectées par les barrages, de scientifiques et d’experts de renommée internationale ainsi que de certains mouvements activistes issus de la société civile. Quelques-uns des participants : Juan Pablo Soler Villamizar – Movimento Rios Vivos – Colombie, Alessandra Korap – leader du peuple Munduruku, fleuve Tapajós – Brésil, Assossa – Leader du peuple Pygmée, Gabon, Ercan Ayboga – Mouvement Ecologiste de Mésopotamie / Initiative pour garder Hasankeyf en vie, Patrick Monier – Collectif Or de Question (Guyane française), Todd Southgate – cinéaste, Brésil, Philip Fearnside – Institut National Amazonien de Recherche (INPA, Brésil), Myint Zaw – journaliste/activiste, Goldman Environmental Prize 2015 (Asie /Birmanie)…
Le 13 mai, toujours, publication et diffusion de l’appel mondial en 6 langues lancé par des centaines d’organisations issues de la société civile du monde entier (dont Planète Amazone) : Les fausses promesses de l’hydroélectricité : Comment les barrages échouent à remplir les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat et ceux du développement durable des Nations Unies.
Le 14, participation avec la plupart des intervenants du Sommet parallèle au Congrès Mondial de l’Énergie Hydraulique à une action d’Extinction Rebellion à la Défense. L’accès au Congrès est bloqué par des manifestants et un hommage est rendu aux victimes et activistes assassinés pour avoir lutté contre des grands barrages à travers le monde. Enfin, une lettre est déposée par trois représentants du peuple Munduruku (fleuve Tapajós, Brésil) à l’attention du pdg d’EDF, alors que le siège social a été totalement vidé de ses milliers d’employés, par peur des manifestants.
Le 18, parution sur le site de France Info / France Télévisions de la tribune L’urgence environnementale exige un changement radical du monde agricole, pour appeller à manifester contre “le système agro-industriel et les multinationales de l’agrochimie, responsables de l’empoisonnement de la planète et de ses habitants actuels et futurs”. Planète Amazone est l’un des cosignataires.
Le 29, parution dans le quotidien Libération de la tribune Ne laissons pas Bercy dérouler le tapis rouge à l’extrême droite brésilienne !, en réaction à l’intention du ministère français de l’Economie et des Finances d’accueillir un forum organisé par le Medef international, dont les invités sont d’éminents représentants de ces élites patronales qui ont soutenu au Brésil la campagne de Jair Bolsonaro. Planète Amazone est l’un des cosignataires.
Avril : du 5 au 20, à l’occasion des 100 jours du président brésilien Jair Bolsonaro, organisation de la première visite en France de la cacique Tanoné (Ivanice Pires Tanoné), l’une des seules femmes cheffe indigène du Brésil et membre de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature, en partenariat avec les éditions Actes Sud. La cacique Tanoné, 64 ans, représente son peuple Kariri Xocó (situé au nord-est du pays) depuis plus de 30 ans auprès des instances officielles et lors des grandes mobilisations indigènes et replante des arbres, seule, sur les derniers hectares de forêt sacrée des terres de son peuple, luttant inlassablement contre la déforestation et l’assèchement du fleuve San Francisco. Participation à de nombreuses conférences et avant-premières du film Terra Libre, de Gert-Peter Bruch, à Paris, Caen (Université de Caen Normandie) et Toulouse (Museum). Escales également au collège Sonia Delaunay (Paris) et à la Fondation GoodPlanet.
Le 10, parution d’une tribune de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature dans le journal Le Monde intitulée : Appel des peuples indigènes : « Depuis l’élection de Jair Bolsonaro, nous vivons les prémices d’une apocalypse ». Un appel à protéger le caractère « sacré » de la nature et à s’opposer aux projets du président du Brésil.
Le 10, toujours, parution d’une autre tribune (en anglais), « 100 jours de Bolsonaro – Mettre fin au rôle de l’UE dans la mise à sac de l’Amazonie », cosignée par plus de 20 organisations, dont Planète Amazone, détaillant comment l’UE et le Brésil sont profondément liés économiquement. Le briefing appelle l’UE à utiliser ses leviers commerciaux, d’investissement et diplomatiques pour s’assurer qu’elle n’est pas complice des politiques menaçantes de Bolsonaro pour les forêts et les peuples autochtones.
Janvier : le 2, parution d’une tribune dans le journal Le Monde intitulée : L’appel des 500 pour un « lundi vert » : « Nous nous engageons à remplacer la viande et le poisson chaque lundi ». Gert-Peter Bruch (en tant que fondateur de Planète Amazone) est l’une des 500 personnalités à appeler tout un chacun à remplacer la viande et le poisson chaque lundi pour veiller à la sauvegarde de la planète, la santé des personnes et le respect de la vie animale.
Décembre : du 1er au 10 décembre, participation à la COP24 à Katowice (Pologne) dans le cadre d’organisation d’activités pour l’Alliance des Gardiens de Mère Nature. Le 3 décembre, tenue de la conférence de presse “Sanctuarisation des forêts : un modèle indigène pour la conservation et la restauration de la nature” avec quatre délégués de l’AGMN : Tom BK Goldtooth, du peuple Navajo/Dakota (USA), Mindahi Bastida, du peuple Otomi (Mexique), Gert-Peter Bruch, fondateur de Planète Amazone (France) et Hsin SU, du peuple Papora (Taiwan) pour présenter un projet d’envergure internationale inspiré de l’article 11 de la Déclaration de l’Alliance. Participation à la grande marche pour le climat aux côtés de nombreux écologistes dont Greta Thunberg et les fondateurs d’Extinction Rebellion. De nouveaux partenariats sont scellés.
Septembre : les 27 et 28, Participation au Symposium International sur les Droits de la Nature organisé par la GARN (Global Alliance for the Rights of Nature) à Quito (Équateur). Au nom de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature et aux côtés de Mindahi Bastida, Gert-Peter Bruch dévoile la mise en œuvre d’un premier projet (voir cette vidéo à 4h 32m 18s) destiné à concrétiser l’article 11 de la Déclaration de l’Alliance des Gardiens et Enfants de la Terre Mère : la proposition de création d’un statut juridique international particulier des forêts habitées par les peuples autochtones afin de les sanctuariser, en les soustrayant au marché carbone et à l’extractivisme et en permettant à leurs occupants traditionnels de continuer à en être les gardiens et protecteurs. Participent également Karine et David Doucerain, avocats, conseils de Planète amazone et membres de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature.
Août : les 30 et 31 août à Fontainebleau participation de Gert-Peter Bruch au colloque des 70 ans de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) en tant que rapporteur de la table ronde « Peuples autochtones et communautés locales, quand culture & nature ne font qu’un ».
Juin : entre le 28 juin et le 1er juillet aux États-Unis (État de Washington), participation de Gert-Peter Bruch et Mathieu Bonnet au sein d’une délégation de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature à la 17ème Conférence Protégeons la Terre Mère (Protecting Mother Earth Conference), accueillie par la nation Nisqually et organisée conjointement par Indigenous Environmental Network (Réseau indigène sur l’Environnement) et la Indigenous Climate Action (Action des Indigènes en faveur du Climat). La Déclaration de l’Alliance des Gardiens et Enfants de la Terre Mère est présentée aux participants, en grande majorité indigènes, venus du monde entier (Etats-Unis, Canada, Equateur, Brésil, Honduras, Nouvelle Zélande…) dont certains rejoignent l’Alliance. Le reste de la délégation de l’Alliance est constitué de : Tom Goldtooth (peuple Navajo, Etats-Unis, directeur exécutif de l’Indigenous Environmental Network, membre du Comité Exécutif), Mindahi Bastida (peuple Otomi, Mexique, directeur au Center for Earth Ethics, membre du Comité Exécutif) et Ninawa Huni Kui (peuple Huni Kui, Brésil, membre du Comité Stratégique.
Mai : du 18 au 23, organisation à Paris pour une délégation de dix membres de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature d’un programme inscrit dans l’objectif fondamental de diffusion de la Déclaration des Gardiens et Enfants de la Mère Terre, adoptée à Brasilia en octobre 2017, à l’occasion de la Grande Assemblée de l’AGMN (financée dans sa quasi-intégralité par un appel au financement participatif lancé en juin 2016 par Planète Amazone). Les membres de la délégation de l’Alliance étaient : Appolinaire Oussou Lio (ethnie Tolinou, Bénin, membre du Comité Exécutif), Magdalene Setia Kaitei (peuple Maasai, Kenya, membre du Comité Exécutif), Marishori Najashi (peuple Ashaninka, Pérou, membre du Comité Exécutif), Mihirangi Flemming (peuple Maori, Nouvelle Zélande, membre du Comité Exécutif), Gert-Peter Bruch (fondateur de Planète Amazone, France et membre du Comité Exécutif), Ninawa Huni Kui (peuple Huni Kui, Brésil, membre du Comité Stratégique, en représentation de Tom Goldtooth, membre du Comité Exécutif), Hsin Su (peuple Papora, Taiwan, membre du comité stratégique), Ito Waia (peuple Kanak, Nouvelle Calédonie, membre du comité stratégique), Mathieu Bonnet (vice-président de Planète Amazone, et membre du comité stratégique de l’Alliance) et Arkan Simaan (membre du Comité Stratégique). Co-organisation à la Fondation GoodPlanet les 19 et 20 mai d’un week-end spécial (conférences, projections, activités, vente d’artisanat, concert…) autour de l’Alliance intitulé « L’Appel des Gardiens de la Terre », qui reçoit un franc succès. Le 22, soirée au cinéma Gaumont-Les Fauvettes afin de présenter la Déclaration de l’Alliance des Gardiens et Enfants de la Terre Mère aux donateurs et au public (participation du chanteur Bernard Lavilliers et projection d’un extrait du film de Planète Amazone ‘Terra Libre’). Durant la programmation, la délégation rencontre Nicolas Hulot, Jean-Luc Mélenchon, Mathilde Panot (députée La France Insoumise), Younous Omarjee (député européen), Jean-Paul Delevoye et des médias (Le Monde, France Info, RFI et France Inter) et soutient une campagne du collectif « Or de Question » opposé au projet « Montagne d’or » en Guyane Française.
Les 19 et 20, avant-première mondiale à la Fondation GoodPlanet du film ‘Terra Libre’, réalisé par Gert-Peter Bruch et produit par Planète Amazone. Ravagée par notre modèle de développement prédateur, l’Amazonie, poumon vert de la planète, est à l’agonie. Sa disparition et celle des autres environnements naturels menacés, ne laisserait aucune chance à la lutte contre le réchauffement climatique. ‘Terra Libre’ raconte trente années de résistance des peuples indigènes, engagés pour leur survie et celle de l’humanité toute entière. Ce film, totalement indépendant, n’est pas seulement un cri d’alarme, c’est un appel à l’éveil des consciences, avec les gardiens du monde vivant pour guides. Avec un commentaire de Pierre Richard (version française), Paul Watson (version anglaise) et Arkan Simaan (version portugaise) et une musique originale de Ed Rig. Avec la participation de Raoni Metuktire, Pirakuman Yawalapiti, Davi Yanomami, Tom BK Goldtooth, Megaron Txucarramãe, Kretâ Kaingang, Valdelice Veron, Mindahi Bastida, François Paulette, Patricia Gualinga Montalvo, Captain Paul Watson, Bernard Lavilliers, Sebastião Salgado, Nicolas Hulot, Francis Hallé, Antonio Donato Nobre, Antonia Melo, Maini Militão, Felicio Pontes, Don Erwin Krautler, Sonia Bone Guajajara, Valdenir Munduruku, Philippe Desbrosses, Gilles-Eric Séralini, Jean-baptiste Michel Redde, Valérie Cabanes… et de nombreux leaders autochtones, spécialistes et activistes brésiliens et internationaux. Au générique figure la liste des professionnels bénévoles et de tous les contributeurs qui ont permis à ce film ambitieux et totalement indépendant de devenir réalité. Durée 125 minutes. Mixé en 5.1.
Janvier / avril : poursuite et finalisation de la post-production (musique, motion-design, étalonnage, mixage, sous-titrage) du film ‘Terra Libre’, réalisé par Gert-Peter Bruch et produit par Planète Amazone. En février, voyage aux États-Unis pour enregistrer le commentaire de la version anglaise, dit par Paul Watson. Enregistrement du commentaire de la version portugaise en avril avec Arkan Simaan et Alban Senault.
Décembre : participation de Planète Amazone au « One Planet Summit », organisé par Emmanuel Macron pour marquer les deux ans de l’Accord de Paris pour le Climat (COP21).
Novembre : participation de Gert-Peter Bruch et de trois autres membres de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature (Marishöri Najashi Samaniego, Tom Goldtooth et Ninawa Huni Kui) à la COP23, à Bonn (Allemagne). Rencontre avec le Président français Emmanuel Macron, le 15 novembre, sur le pavillon France, qui confirme la tenue d’un Sommet des Peuples Autochtones à Paris pour 2019, à l’initiative de Nicolas Hulot, ministre de la transition écologique et solidaire (rendez-vous avec lui le 16). Présentation de la Déclaration de l’Alliance des Gardiens et Enfants de la Terre Mère au pavillon autochtone.
Le 23, rencontre publique pour l’Alliance des Gardiens de Mère Nature à la Belleviloise (Paris), dans le cadre de la Nuit des Débats avec la participation de Pierre Richard, Gert-Peter Bruch, Marishöri Najashi Samaniego, Vanessa Joseph (Jeunesse Autochtone de Guyane) et Marine Calmet (Nature Rights).
Le 24, remise officielle, à Paris, du document final de la Grande Assemblée 2017 de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature (Déclaration des Gardiens et Enfants de la Terre Mère), par Gert-Peter Bruch et Marishori Najashi Samaniego à Nicolas Hulot, ministre de la transition écologique et solidaire
Octobre : du 11 au 16, tenue de la première Grande Assemblée Internationale de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature, à Brasilia. Pendant cinq jours, près de 200 représentants autochtones du monde entier et des personnalités engagées dans la préservation de l’environnement débattent de sujets d’importance mondiale pour l’avenir de l’humanité : climat, biodiversité, environnement, énergie, technologie, conflits, droits humains, droits de la nature… Près de 80 peuples (Kayapo, Masaï, Maori, Otomi, Saami, Dayak, Yanomami, Navajo, Mapuche, Ashaninka, Sarayaku, Papou, Kanak…) venus de 30 pays et cinq continents, sont représentés. Ensemble, s’inspirant des défis relevés par les peuples autochtones sur leurs territoires traditionnels menacés et de leur faculté de résilience, qu’ils soient forestiers, insulaires, arctiques, qu’ils vivent dans le désert, dans les steppes, dans les montagnes, ils rédigent et adoptent la Déclaration des Gardiens et Enfants de l’Alliance des Gardiens de la Terre Mère, à partir de laquelle l’Alliance développera des stratégies et projets inspirants, pour proposer à l’humanité des modèles de développement non prédateurs, préserver le climat, la biodiversité et la paix, pour les générations futures.
Septembre : voyage en Suisse de Gert-Peter Bruch pour préparer la participation à la Grande Assemblée de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature du Chef Almir Narayamoga, du peuple Paiter Surui et de sa délégation. Des spots vidéos de soutien à l’AGMN sont tournés.
Le 16, tournage d’une vidéo avec Pierre Richard et Bernard Lavilliers pour annoncer la tenue de la Grande Assemblée de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature. La vidéo est diffusée en deux parties (1 et 2).
Août : voyage aux États-Unis de Gert-Peter Bruch pour préparer la participation à la Grande Assemblée de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature de Paul Watson, fondateur de Sea Shepherd Conservation Society. Celui-ci ne pouvant pas se rendre au Brésil pour cause de mandat Interpol, des messages vidéos sont enregistrés.
Juillet : voyage en Suisse de Gert-Peter Bruch pour préparer la participation à la Grande Assemblée de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature du Chef Davi Kopenawa (peuple Yanomami, Brésil), initiateur de l’AGMN auprès du Cacique Raoni Metuktire, et de représentants des ONGs NiceFuture et Aquaverde.
Juin : publication d’une nouvelle brochure de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature.
Avril : du 19 au 28 à Brasilia (Brésil), quatrième mission préparatoire de Planète Amazone pour la Grande Assemblée de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature, menée par Gert-Peter Bruch et Marishöri Najashi Samaniego, en leur qualité de membres du Comité Exécutif de l’AGMN et Constance Gard, affectée à la coordination de l’organisation de la Grande Assemblée depuis janvier 2017. Les autres personnes ayant contribué à cette mission sont le cacique Raoni Metuktire, Megaron Txucarramae et leur accompagnant, Beptuk Metuktire (petit-fils et interprète du cacique Raoni), Kretã Kaingang, de l’Articulação dos Povos Indígenas da Região Sul (Arpin Sul) et de l’APIB, Dinamam Tuxa, Articulação dos Povos e Organizações Indígenas do NE, MG e ES (APOINME) et de l’APIB et Sônia Guajajara, coordinatrice de l’APIB. Tous se sont dévoués pour présenter l’Alliance des Gardiens de Mere Nature et la prochaine Grande Assemblée internationale, dont la tenue a été repoussée une dernière fois pour octobre 2017 (dates définitives : 11-17 octobre). Le pont d’orgue de cette mission est la présentation de l’Alliance et de la Grande Assemblée lors du Campement Terre Libre (Acampamento Terra Livre), organisée par l’APIB et qui mobilise cette année-là près de 4000 indigènes. Par ailleurs, la mission permet de rencontrer 12 Ambassades (Allemagne, Australie, Belgique, Canada, Equateur, France, Japon, Mexique, Norvège, Pays Bas, Suisse, Union Européenne), ainsi que l’Organisation du traité de coopération amazonienne – OTCA, afin de dialoguer avec les Etats et leur demander leur soutien. Une nouvelle rencontre avec le Ministère brésilien de l’Environnement, permet d’obtenir la mise à disposition d’un lieu à Brasilia pour la Grande Assemblée. Le Stade Garrincha s’avéra cependant inadapté à la tenue de l’événement. Des contacts sont également pris avec de nouveaux partenaires potentiels pour la Grande Assemblée, tels que Greenpeace Brésil et la CIMI.
Le 15, participation de Gert-Peter Bruch à la conférence « Les peuples racines, gardiens de la planète Terre » lors de la 12ème Foire artisanale, biologique et équitable de La Farlède et projection de 30 minutes du film ‘Terra Libre’, produit par Planète Amazone.
Février : troisième mission préparatoire de Planète Amazone pour la Grande Assemblée de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature, menée par Gert-Peter Bruch et Marie Peixoto, rapporteure pour le Comité Stratégique de l’Alliance. La mission s’effectue au Brésil dans les villes de Peixoto de Azevedo (Mato Grosso), Goiânia et Rio de Janeiro. Une réunion déterminante est organisée à la demande du cacique Raoni Metuktire à Peixoto de Azevedo en présence d’une vingtaine de chefs Kayapos. Il est proposé une réévaluation et un remaniement du projet de Grande Assemblée en l’absence de mobilisation des autres partenaires de l’Instituto Raoni. Cette proposition est acceptée par les intervenants et il est décidé d’envoyer à Brasilia, auprès de Planète Amazone, 3 représentants Kayapo : Megaron Txucarramae, Patxon Metuktire et Beptuk Metuktire. Il s’agit de rencontrer autorités et partenaires potentiels, afin de recueillir leur soutien. À Brasilia, entre le 15 et le 17 février, la délégation rencontre José Sarney Filho, Ministre de l’Environnement, Antônio Fernandes Toninho Costa, Président de la Funai, Ivan Valente, député, André Villas-Bôas, secrétaire exécutif de l’ISA, Sônia Guajajara, représentante de l’APIB (qui accepte de rejoindre le Comité Stratégique de l’Alliance) et Juliano Basso, de la Casa de Cultura Cavaleiro de Jorge. À Goiânia, le 20 février, Gert-Peter Bruch et Marie Peixoto rencontrent les dirigeants de l’UFG (Universidade Federal de Goiás) qui forme des indigènes venus du Brésil entier. À partir du 21, la mission se poursuit à Rio de Janeiro : rencontres avec la direction du Musée de l’Indien, le mouvement Gota No Oceano (Une goutte dans l’océan) et des représentants de Sea Shepherd Brésil. Le carnaval de Rio est l’occasion de retrouver le cacique Raoni et Megaron Txucarramäe pour présenter l’Alliance auprès de nombreux chefs indigènes venus de la région du Haut-Xingú, afin qu’ils participent à la Grande Assemblée et aussi notre parrain, Bernard Lavilliers.
Novembre : organisation, à Paris, d’une rencontre entre Nicolas Hulot et Benki Piyãko, représentant du peuple Ashaninka (Brésil), ce dernier confirmant sa participation à la Grande Assemblée de l’AGMN.
Septembre : seconde mission mission préparatoire de Planète Amazone pour la Grande Assemblée de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature, à Genève, ayant permis de recueillir le soutien de Victoria Tauli Corpuz, Rapporteure Spéciale de l’ONU sur les Droits des Peuples Autochtones (soutien qui ne s’est pas confirmé par la suite) à l’occasion de la 33e session du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU. D’autres contacts sont établis avec des représentants autochtones et des ONGs, notamment avec Sônia Guajajara, Tsitsina Xavante et Telma Taurepang de l’APIB (Articulation des Peuples Indigènes du Brésil), qui deviendra par la suite partenaire officiel de la Grande Assemblée.
Août : première mission préparatoire de Planète Amazone pour la Grande Assemblée de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature. Un rapport direct de la campagne d’appel au financement participatif est présenté au Cacique Raoni. Des messages de remerciements sont filmés, un rétroplanning est établi, en concertation avec d’autres caciques de son territoire. Cette mission devait aussi permettre à Planète Amazone de s’assurer du soutien d’autres peuples autochtones brésiliens de la région du Xingu et du reste du Brésil, à l’occasion de la cérémonie du Kuarup en terre Yawalapiti, toutefois, le Cacique Raoni a renoncé à s’y rendre en raison d’interférences causées par certaines personnes opposées au projet.
Juin : le 21, lancement de l’appel au financement participatif “Rejoignez les Gardiens de la Terre” sur la plateforme HelloAsso. Cet appel aux dons destiné à financer la tenue d’une Grande Assemblée réunissant 200 représentants indigènes et environnementalistes du monde entier est réalisé avec l’autorisation et le soutien de Paul Watson et Sea Shepherd Conservation Society, de l’acteur Pierre Richard, du chanteur Bernard Lavilliers, du chanteur Hugues Aufray, de Nicolas Hulot et, bien sûr, du Cacique Raoni Metuktire, qui prêtent leur image pour une série de spots vidéos produits et réalisés par Planète Amazone (plusieurs millions de vues cumulées). L’appel est également soutenu par Monsieur B qui offre une dizaine de lithographies de l’une de ses œuvres et deux vinyles de l’artiste urbain Banksy. 222 791 € sont collectés jusqu’en septembre 2016 grâce à la participation de 4140 donateurs. Après deux reports, dû au contexte politique extrêmement instable au Brésil pendant cette période, la Grande Assemblée aura lieu du 12 au 17 octobre 2017. Les fonds restants seront, comme annoncé, dédiés à la promotion du document collectif final de la Grande Assemblée : la Déclaration des Gardiens et Enfants de la Terre Mère.
Le 12, participation de Gert-Peter Bruch à l’événement “We are Ocean” au Grand Rex (Paris) aux côtés de Paul Watson (Sea Shepherd) pour annoncer le lancement de l’appel au financement participatif “Rejoignez les Gardiens de la Terre” au profit de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature. Un message du Cacique Raoni Metuktire est diffusé.
Engagement public contre le projet Montagne d’Or, un gigantesque projet de mine d’or en Guyane Française, porté par le consortium russo-canadien NordGold – Columbus Gold Canada (2,5 km de long, 500 m de large et 400 m de profondeur en pleine forêt primaire). Planète Amazone rejoint également le collectif “Or de question”, opposé au projet.
Mai : le 7 participation à la foire écobiologique Humus, dans l’Allier (03). Présentation de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature sur un stand et projection du montage de 52′ diffusé pendant la COP 21.
Du 10 au 12, participation, auprès du Cacique Raoni Metuktire et des principaux leaders indigènes du Brésil, au Campement Terre Libre 2016 (Acampamento Terra Livre), au moment de la destitution de la présidente Dilma Rousseff. Tournages de messages pour préparer la campagne d’appel au financement participatif de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature. Tournages d’interviews et séquences additionnelles pour le film ‘Terra Libre’.
Avril : participation au mouvement Nuit Debout. Le 22, Gert-Peter Bruch et Mathieu Bonnet participent à un direct de TV Debout pour résumer les actions de Planète Amazone.
Janvier : montage et post-production du film ‘Terra Libre’, réalisé par Gert-Peter Bruch et produit par Planète Amazone (par intermittence jusqu’en février 2018).
Décembre : 1er et 2, tenue du Sommet de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature à la mairie du VIè arrondissement de Paris, un cycle exceptionnel de tables rondes réparties sur 2 après-midis, présidé par le Cacique Raoni, organisé par Planète Amazone, en partenariat avec End Ecocide on Earth, ATIX, Nature Rights, Amazon Watch & Xingu Vivo Para Sempre. Une brochure est distribuée à tous les participants. Sommet réalisé avec le soutien et en présence de Pierre Richard.
Le 2, Planète Amazone intègre et aide à composer la délégation de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature menée par le Cacique Raoni Metuktire et conduite par Nicolas Hulot au palais de l’Elysée pour remettre au Président François Hollande les 17 propositions de l’AGMN.
Le 5 au matin, Gert-Peter Bruch présente le cas Belo Monte au Tribunal International des Droits de la Nature (organisé par la GARN), avec le Cacique Raoni Metuktire et la militante Antonia Melo comme témoins.
Le 5 au soir, Gert-Peter Bruch anime la table ronde “Comment apprendre de l’autre” à l’UNESCO, dans le cadre de l’Université de la Terre, avec le Cacique Raoni Metuktire, Mundiya Kepanga et George Nuku.
Le 6, projection au Musée du Quai Branly du montage de 52 minutes des premières images de “Terra Libre”, renommé pour l’occasion “PEC 215, sentence de mort des peuples indigènes du Brésil”. Projection suivie d’un débat avec le Cacique Raoni Metuktire, Sonia Guajajara (APIB) et le député brésilien (PSOL) Ivan Valente (film projeté également le 2 décembre pendant le sommet de l’alliance).
Le 10, organisation d’un side-event officiel intitulé “Océans et forêt au bord de l’asphyxie : agir pour redonner de l’air à la planète” dans l’espace “Générations Climat”, avec Paul Watson, Raoni Metuktire, Pierre Richard, Gert-Peter Bruch et Valérie Cabanes. Le 12, vente d’artisanat kayapo et Yawalapiti en présence du cacique Raoni au profit de 22 communautés indigènes du Brésil. Malgré une forte médiatisation des événements organisés par Planète Amazone, la COP 21 se conclut par une déception prévisible, les chefs d’Etats n’ayant pas tenus compte des propositions de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature dans la version finale de l’accord de Paris pour le Climat.
Organisation, après la COP 21, du voyage de Bernard Lavilliers et de son épouse Sophie en territoire Kayapo (Piaraçu, Metuktire, Terre Indigène Kapot-Jarina) en vue de la préparation d’une campagne destinée à financer la tenue d’une Grande Assemblée, au Brésil, de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature. Des images sont divulguées dans un spot de l’appel au financement participatif “Rejoignez les Gardiens de la Terre” lancé en juin 2016 par Planète Amazone sur la plateforme HelloAsso.
Novembre : lancement international de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature à Paris, à l’occasion de la COP 21 (30 novembre – 12 décembre). Le 28 novembre 2015 au Théâtre de la Reine Blanche, à Paris, une soixantaine de représentants autochtones, de personnalités, d’environnementalistes et de représentants d’organisations venus du monde entier, se réunissent en Assemblée Constitutive de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature sur l’invitation du Cacique Raoni Metuktire et de Planète Amazone. Une déclaration intitulée “Propositions et recommandations de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature aux États et à la communauté internationale pour la préservation du climat et des générations futures” est validé collectivement, officialisant la naissance de l’Alliance. 26 et 27, Participation aux Colloques à l’UNESCO et au Musée de l’Homme « Temps d’incertitude et de résilience : les peuples autochtones et les changements climatiques », en amont de la COP 21, aux côtés de nombreuses personnalités dont Nicolas Hulot, qui annonce rejoindre l’Alliance.Temps d’incertitude et de résilience : les peuples autochtones et les changements climatiques
Le 29, remise au Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-moon, des 17 propositions de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature, à l’occasion de l’inauguration du projet “1 Heart 1 Tree” qui illumine la Tour Eiffel lors de la COP 21.
Octobre : la pétition cu Cacique Raoni Metuktire contre le barrage de Belo Monte, administrée par Planète Amazone, atteint 500 000 signatures.
Septembre : le 19, diffusion au Festival Atmosphères en avant-première d’un montage spécial de 52 minutes, premières images du film de long métrage de Gert-Peter Bruch, produit par Planète Amazone (futur “Terra Libre”), présenté sous le titre “Le cacique Raoni et les Gardiens du climat”. ’La projection est suivie d’un débat filmé avec Pierre Richard, Gert-Peter Bruch et Valérie Cabanes
Août : le 21, dépôt d’une communication au Bureau du Procureur de la Cour Pénale Internationale, par l’intermédiaire de Karine Doucerain. Stefania Cataleta et Elisabeth Rabesandratana, conseils à la Cour Pénale Internationale, pour crime de génocide et crimes contre l’humanité commis à l’encontre du peuple Guarani-Kaiowa.
Juillet : du 20 au 26 juillet, organisation de la visite exceptionnelle en France de Valdelice Veron, représentante menacée de mort du peuple Guarani-Kaiowa (Etat du Mato Grosso do Sul, Brésil) et de Natanael Vilharva-Cáceres, avec le soutien de Nicolas Hulot et Stéphanie Lux. Un programme intense est mis en place : participation au Sommet des Consciences en amont de la COP 21 pour annoncer à travers le discours de Valdelice Veron la naissance de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature et demander la reconnaissance du crime d’écocide, rencontre avec le Président de la République Française, rencontre avec SAS le Prince Albert II de Monaco, conférence de presse à la Mairie du VIè arrondissement de Paris, débat à l’Assemblée Nationale et soutien de l’acteur-réalisateur Pierre Richard. Dans la foulée du succès médiatique de ce déplacement (reportage sur TF1, article dans le journal Le Monde, Le Petit Journal, Opinion Internationale, etc…) certaines terres du peuple Guarani-Kaiowa ont pu être démarquées. La rencontre organisée à l’ONU de Genève avec la rapporteure spéciale sur les droits des peuples autochtones Victoria Tauli-Corpuz débouchera sur sa visite au peuple Guarani-Kaiowa et la publication d’un rapport détaillé de la situation, diffusé de façon internationale.
Le 27, avec le soutien de personnalités (Paul Watson, Pierce Brosnan, Pierre Richard…), Planète Amazone lance une cyberaction internationale d’urgence et appelle les internautes du monde entier à se mobiliser par milliers pour sauver le peuple Guarani-Kaiowá en se mettant en scène avec le hashtag #IamGuaraniKaiowa. Postés sur une page dédiée, les centaines de photos sont transmises à la Présidente du Brésil, afin de l’exhorter à signer prestement le décret d’homologation de 22 terres indigènes Guarani-Kaiowá, comme l’y oblige la Constitution de 1988.
Juin : co-organisation de rendez-vous et événement du 23 au 25 à l’occasion du déplacement en Europe de deux figures emblématiques de la lutte contre les grands barrages hydroélectriques au Brésil : Ademir Kaba, représentant du peuple Munduruku, en lutte contre la construction du complexe Tapajós et Felicio Pontes, procureur du Ministère public fédéral, qui a instruit la plupart des procès contre le barrage de Belo Monte. Le 23 juin, accueil à l’Assemblée Nationale, du député de l’Hérault, Jean-Louis Roumégas, pour une rencontre avec la direction d’EDF. Le 25 juin, participation à à la soirée ” Grands barrages et climat : les peuples autochtones résistent ” co-organisée par Planète Amazone, Amazon Watch, France Libertés et Autres Brésils au Bateau Daphné.
Avril : le 14 à Brasilia, en marge d’une grande mobilisation indigène liée à la tenue du Campement Terre Libre, Planète Amazone favorise la signature d’un pacte entre le Cacique Raoni Metuktire (peuple Kayapo), le Cacique Davi Kopenawa (peuple Yanomami), les Caciques Aritana et Pirakuman (peuple Yawalapiti), les Caciques Afukaka et Tabata (peuple Kuikuru), chefs traditionnels d’Amazonie, détenteurs de grands savoirs, gardiens du plus grand “poumon vert” de la planète. C’est le premier acte officiel d’un nouveau mouvement désigné en tant qu’Alliance des Gardiens de Mère Nature, dont la stratégie est imaginée autour de quatre axes : le combat pour le renforcement culturel, le combat politique, le combat juridique et le combat médiatique. Il doit permettre le rassemblement spontané de représentants indigènes de tous les continents, avec le soutien d’alliés œuvrant pour la nature et de personnalités internationales. Unis par une Alliance inédite, à laquelle seront associées des figures mondialement reconnues pour leur engagement en faveur de la protection de la planète, ces gardiens de la Terre-mère porteront conjointement des propositions fortes pour l’avenir.
De nombreux tournages (reportages, interviews) sont réalisés par Gert-Peter Bruch, fondateur, dans le cadre de la préparation du premier long-métrage produit par Planète Amazone, avec le concours de professionnels de l’audiovisuel et du graphisme bénévoles.
Poursuite en parallèle du projet de captation des récits biographiques et mythologiques du cacique Raoni Metuktire.
Mars : opération de collecte et livraison de médicaments en territoire Kayapo jusqu’en avril pour faire face à une dangereuse pénurie. Une grande quantité de médicaments est livrée aux dispensaires de trois villages Kayapo : Piaraçu, Metuktire (village du Cacique Raoni) et Kapot (Capoto) et disséminée aux 17 communautés en dépendant. Opération organisée en coordination avec l’Instituto Raoni, avec le soutien financier de la Croix Rouge Monégasque en plus de dons collectés sur la plateforme HelloAsso.
Janvier : lancement d’une action citoyenne à l’occasion de l’Assemblée Générale du constructeur allemand Siemens et de la livraison de la première turbine conçue par la firme Voith sur le chantier du barrage de Belo Monte. Les participants sont appelés à transmettre aux PDG des deux compagnies un courrier statuant que c’est en toute connaissance qu’ils violent les lois du Brésil, les conventions internationales, les principes directeurs de l’ONU et leurs propres chartes éthiques et environnementales, permettant ainsi la détérioration massive des écosystèmes dont dépendent notre avenir, nos vies, et en premier lieu la vie des peuples indigènes et riverains du Xingu.
Décembre : le 6, participation à la conférence du mouvement End Ecocide on Earth ” Ecocide amazonien et droits bafoués des peuples autochtones: Quelles solutions? “, organisée par Alternatiba à la Maison des Initiatives et de la Citoyenneté (Île-Saint-Denis). L’intervention de Gert-Peter Bruch est intitulée ” Le fléau des grands barrages et des sites miniers au Brésil pour l’environnement et les populations locales “.
Financement du déplacement des caciques Raoni Metuktire et Megaron Txucarramãe à Brasilia pour participer à une mobilisation visant à empêcher la votation de l’amendement constitutionnel PEC-215, qui menace l’ensemble des terres indigènes du Brésil. Plusieurs centaines de citoyens francophones participent parallèlement à une campagne d’urgence de Planète Amazone et interpellent les autorités brésiliennes (Présidence de la République, Chambre des députés et Sénat) pour demander le retrait de l’amendement PEC-215, dont la votation, fragile victoire, est finalement reportée sine die.
Novembre : à l’UNESCO, le 14, participation de Gert-Peter Bruch au colloque du dixième anniversaire de l’Appel de Paris visant à rassembler des scientifiques et juristes afin de faire reconnaitre la pollution comme crime contre l’Humanité.
Lancement de la campagne “STOP TAPAJOS !” avec le soutien de Bernard Lavilliers, pour accompagner une “Caravane contre les barrages en Amazonie” les 26 et 27 novembre le long du fleuve Tapajós, menacé lui aussi par des complexes de barrages. La campagne pointe
la responsabilité des multinationales. En France, Nicolas Hulot et Cécile Duflot sont parmi les premiers à poser avec un logo reprenant la célèbre main rouge – symbole de la lutte contre les grands barrages, dans la paume de laquelle figure soir le sigle d’EDF soit celui de GDF-Suez.
Co-organisation, le 7, avec le collectif Idle No More France d’un flash-mob devant le siège d’EDF, dans le quartier de la Défense, pour marquer l’anniversaire de l’exécution par la police militaire brésilienne, de l’indigène Adenilson Kirixi du peuple Munduruku. opposé à la construction d’un complexe de barrages hydroélectriques sur le bassin du fleuve Tapajós par un consortium dont fait partie le groupe énergétique français. Un cercueil est déposé devant l’entrée et les participants s’allongent autour, tandis qu’un tracé à la craie délimite leur corps, comme sur une scène de crime.
Octobre : à l’occasion des Prix Pinnochio 2014 (décernés aux entreprises les plus irresponsables en matière d’environnement) organisés par Les Amis de la Terre, campagne intensive de Planète Amazone pour soutenir la nomination de GDF-SUEZ (future ENGIE) dans la catégorie “greenwashing” pour la mise en place de Green Bonds (obligations vertes) ayant permis à la firme de récolter 2,5 milliards d’euros auprès d’investisseurs éthiques, et de les utiliser pour financer des projets destructeurs tout en continuant à miser massivement sur les énergies fossiles. Notre campagne permet à GDF-SUEZ d’être le lauréat 2014.
Le 13, Planète Amazone participe à la conférence End Ecocide au Comité économique et social européen (CESE) à Bruxelles. Gert-Peter Bruch intervient parmi des juristes, des scientifiques, des ONG, des personnalités politiques et des citoyens, pour faire le lien entre génocide culturel des peuples autochtones et écocide.
Septembre : le 21, participation à Paris, à la grande Marche Mondiale pour le Climat pour rappeler l’importance des trois grandes forêts tropicales de la planète.
Août : les 21 et 22 août 2014, organisation, à la demande du Cacique Raoni Metuktire, de la visite du maire de Nice Christian Estrosi (Les Républicains) dans l’Etat du Mato Grosso (Brésil) simultanément dans les villages Kayapo de Piaraçu et Metuktire Novo (terre indigène Kapot-Jarina).
Démarrage du premier volet d’un grand projet de préservation audiovisuelle des mythes et de l’histoire orale du peuple Kayapo et de la vie du Cacique Raoni Metuktire. Les tournages ont lieu à cheval sur août et septembre au village de Metuktire Novo (terre indigène Kapot-Jarina, Mato Grosso, Brésil). Les mythes et histoires vraies, qui souvent fusionnent, sont captés en très haute définition et avec une prise de son professionnelle.
Sensibilisation d’une communauté kayapo à la gestion des déchets non bio-dégradables.
Juillet : à partir du 23 et jusqu’au 10 août, organisation de l’exposition ” L’Amazonie entre vos mains – agir pour sauver la forêt “ au Bateau Daphné (Paris), un événement interactif ponctué de projections et de débats pour revivre ou découvrir la résistance au grand barrages amazoniens, construits au Brésil avec la complicité d’entreprises françaises et européennes.
Juin : organisation de la campagne “SOS AMAZÔNIA TOUR” des caciques Raoni et Megaron au Brésil et en Europe (France, Monaco, Angleterre, Norvège) alors que le Brésil lance la Coupe du monde de football. Après avoir participé, à Brasilia (27-29 mai), à de grandes manifestations indigènes en direction de la Coupe du monde, ils sont à Paris début juin. Le 3 juin, soirée spéciale au CESE pour commémorer le 25ème anniversaire de leur tournée mondiale avec le chanteur Sting. Le 4 juin, hommage du cacique Raoni dans l’hémicycle de l’Assemblée Nationale grâce au soutien du député Jean-Louis Roumégas. Le 5 juin événement de sensibilisation en présence de 300 enfants pour la Journée mondiale de l’environnement, en partenariat avec les écoles Eurécole, Living School, l’école primaire Parmentier et les Apprentis d’Auteuil, sous la direction du photographe Dominique Faliez (l’Oeil du plafond). Rencontres pendant la tournée pour présenter le projet d’une Alliance des Gardiens de Mère Nature avec personnalités et autorités : SAS le Prince Charles d’Angleterre, SAS le Prince Albert II de Monaco, SAS le Roi Harald IV de Norvège, Claude Bartolone, président de l’Assemblée Nationale française, Michel Rocard, ancien Premier ministre français…
Lors de la soirée ” Cacique Raoni, Gardien des racines ” au CESE, diffusion d’une version originale sous-titrée en français du film Belo Monte, anuncio de uma guerra, de Andre d’Elia (sous-titrage produit par Planète Amazone).
La tournée est accompagnée d’un spot produit par Planète Amazone avec la participation de Bernard Lavilliers et de Paul Watson (Sea Shepherd) pour lancer l’opération ‘S.O.S. Amazônia – Stop Belo Monte!’ : les citoyens sont appelés à diffuser sous de multiples formes (selfie, tee-shirts, pochoirs, images de profil sur les réseaux sociaux…) les symboles de lutte indigène : une main verte pour la forêt, une main rouge pour les peuples qui veillent sur elle.
Avril : le 28, participation à l’Assemblée Générale de GDF Suez afin de réclamer le retrait des projets de barrages en Amazonie brésilienne. Organisation conjointe avec Amazon Watch. Une lettre ouverte, signée de l’Articulation des peuples indigènes du Brésil (APIB) et de la Coordination des organisations indigènes de l’Amazonie brésilienne (COIAB), montre que l’implication de GDF Suez dans plusieurs projets hydroélectriques à travers l’Amazonie est en contradiction flagrante avec sa propre charte éthique et ses engagements à respecter les normes internationales de l’ONU. La lettre, lue par Gert-Peter Bruch (Planète Amazone) au pdg Gérard Mestrallet devant les actionnaires réclame de GDF Suez un moratoire sur tous ses projets de barrages en Amazonie et l’établissement d’un processus de dialogue authentique avec le mouvement indigène brésilien, en amont de tout projet futur.
Mars : le 14, organisation conjointe avec l’ONG Amazon Watch d’un rassemblement à La Défense devant les bâtiments de GDF-Suez, Alstom et EDF afin d’alerter sur la situation détériorée des peuples en Amazonie brésilienne et les impacts des constructions hydroélectriques de grande envergure, tels que Tapajos et Belo Monte, dans le cadre de la Journée Internationale d’action pour les rivières. Participation auprès de Sônia Guajajara, porte-parole de l’APIB (Articulation des Peuples Indigènes du Brésil) à un rendez-vous avec la direction de la RSE (Responsabilité Sociale et Environnementale) de GDF-Suez. Suite à cette rencontre, Sônia enverra une lettre aux dirigeants pour alerter l’entreprise sur sa participation à un cas possible de génocide de peuple(s) en isolement volontaire lors de la mise en eau du réservoir du barrage de Jirau, sur le Rio Madeira (Etat de Rondonia, Brésil).
Le 4, grâce à une campagne de Planète Amazone, le cacique Raoni Metuktire devient lauréat de l’édition 2014 du Prix du Public pour la Paix, catégorie “artisan de paix de réputation internationale”, avec plus de 48 % de l’ensemble des suffrages.
Janvier : participation de Planète Amazone à Munich (Allemagne) les 27 et 28 à l’Assemblée Générale du groupe Siemens. Un dossier leur est remis concernant l’implication de l’entreprise dans le projet de Belo Monte.
Décembre : à l’initiative du relai en France d’une journée internationale d’action ‘Stop Belo Monte!’. Rassemblement devant le siège d’Alstom (Levallois-Perret) et l’ambassade du Brésil. Un logo détourné de la Coupe du monde FIFA 2014 (Brésil) est divulgué et des centaines de citoyens participent en province à la mobilisation en se faisant photographier devant des lieux symboliques avec des affichettes.
Novembre : à l’initiative de la première venue en France de la grande militante amazonienne Antonia Melo (Movimento Xingu Vivo Para Sempre), “mère-courage” des victimes du barrage de Belo Monte. Co-organisation avec plusieurs ong d’une journée de mobilisation avec rassemblements à la Défense (immeubles GDF-SUEZ, Alstom et EDF) et devant l’ambassade du Brésil.
Le 15, organisation et animation à Science Po de la conférence “Barrage de Belo Monte (Brésil) : point sur une catastrophe écologique et humanitaire aux ramifications internationales”.
Divulgation d’un film de soutien du chanteur Bernard Lavilliers aux peuples d’Amazonie. Il devient parrain de Planète Amazone.
Octobre : participation, auprès du Cacique Raoni et de nombreux leaders indigènes d’ethnies différentes, à la semaine de mobilisation générale du Brésil indigène, marquant le 25ème anniversaire de la Constitution brésilienne, organisée en raison de graves menaces planant sur leurs droits, remis en cause par les ruralistes. Relai de la mobilisation par les canaux de diffusion de Planète Amazone et nombreux tournages réalisés.
Le 1er, co-organisation avec Nature Rights, France Libertés et Amazon Watch d’une conférence au Comptoir Général autour du leader indigène Afukaka, du peuple Kuikuro (région du Xingú, Etat du Mato Grosso, Brésil). Participation de Mathieu Bonnet (Planète Amazone) à la conférence.
Participation, avec 43 autres organisations du monde entier, à la campagne “Belo Sun No!”, visant à empêcher l’implantation de la plus grande mine d’or du Brésil dans une partie de la Grande Boucle (Volta Grande) du Xingú asséchée par le barrage de Belo Monte.
Septembre : début de l’opération ‘Une voix pour l’Amazonie, une voie pour l’avenir’ permettant à chacun de devenir un messager du Cacique Raoni auprès de ses élus, après la divulgation d’une vidéo intitulée “Message aux dirigeants de tous pays”.
Juillet : mission “Urgence Xingú”, en soutien aux peuples d’Amazonie (kayapos, jurunas, Yawalapiti, ribeirinhos), dans les états brésiliens du Mato Grosso et du Pará. Participation, à Brasilia, à une rencontre avec la ministre brésilienne de la culture aux côtés du Cacique Raoni.
Février : co-organisation avec Avaaz et Amazon Watch d’une manifestation à Paris pour protester contre la vente de concessions de pétrole en Equateur
Janvier : Planète Amazone lance une campagne de soutien à l’initiative “End Ecocide in Europe”, pétition visant à proposer au Parlement Européen un projet de loi pour la reconnaissance du crime d’écocide dans le cadre d’un mécanisme de démocratie participative. De nombreuses publications sont diffusées sur les réseaux sociaux et des vidéos de soutien tournées tout au long de l’année.
Décembre ; campagne “Urgence Amazonie” en partenariat avec l’Instituto Raoni , du 29 novembre au 16 décembre 2012. Organisée par Planète Amazone, elle a impliqué le voyage en Europe depuis l’Amazonie de 3 dignitaires Kayapo (Raoni Metuktire, Megaron Txucarramãe et Bemoro Metuktire) et de 3 de ses membres. Après un départ de Colider (Mato Grosso) et une escale à Brasilia, la campagne a connu 6 destinations : Paris et sa région, Niort, La Haye, Amsterdam, Genève et Strasbourg. La délégation rencontre François Hollande (président de la République – France), Jacques Chirac (ancien président de la République – France), Nicolas Hulot, Jean-Pierre Bel (président du Sénat – France), Joël Labbé (Sénateur du Morbihan), Geneviève Gaillard (maire de Niort), Jean-Paul Delevoye (président du CESE), Dona Lilianne Ploumen (ministre du Commerce extérieur et de la Coopération au Développement – Pays-Bas), Joost Slooten (Arcadis – Pays-Bas), Claude Wild (ambassadeur de la Confédération Suisse), Navi Pillay (Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme), Catherine Grèze (députée européenne), Corinne Lepage (députée européenne), Eva Joly (députée européenne), Ulrike Lunacek (députée européenne) et José Manuel Barroso (président du Parlement européen). Avec des frais d’organisation réduits au minimum et 65 539,90 € transmis à l’Instituto Raoni de façon directe (38 539.90 €) et indirecte (17 000 € offerts par la ville de Niort grâce à Planète Amazone et 10 000 € de subvention obtenus auprès d’EELV), cette campagne permet de couvrir l’intégralité du financement d’un projet de construction du futur poste de surveillance du territoire indigène de Kapot-Nhinore et d’apporter 47 212,90 € à l’Instituto Raoni.
Novembre : organisation de la rencontre du Cacique Raoni avec François Hollande, président de la République française Participent également au rendez-vous Nicolas Hulot (FNH), Gert-Peter Bruch (Planète Amazone), Megaron Txucarramãe, Arkan Simaan et Bemoro Metuktire.
Lancement de la campagne “Urgence Amazonie”, organisée par Planète Amazone, à l’atelier Picasso.
Un spot figurant Vincent Cassel est réalisé par Jan Kounen pour dénoncer la participation des entreprises européennes dans la construction du barrage de Belo Monte.
Septembre : conjointement avec France Libertés, rédaction et présentation d’un exposé sur les droits des peuples autochtones et les grands barrages au Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies
Juin : remise d’un appel de Planète Amazone signé par le Cacique Raoni au président de la République Française François Hollande, lors du sommet Rio+20.
Mise en place de nombreux rendez-vous médiatiques et politiques lors du Sommet Rio +20 . Tournages de reportages et interviews. Le 19, remise au Cacique Raoni Metuktire des 300 000 signatures de sa pétition contre le barrage de Belo Monte, administrée par Planète Amazone, tout comme le site raoni.com.
Février : Campagne de soutien au cacique Raoni conjointement avec Amazon Watch et Nicolas Hulot
Planète Amazone co-signataire d’un exposé alarmant à l’attention du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies
Janvier : enregistrement en préfecture et naissance officielle de l’association Planète Amazone, qui administre le site raoni.com et la pétition du cacique Raoni contre le barrage de Belo Monte dès ce moment.
Septembre : sous l’étiquette “Comité de soutien au chef Raoni”, co-organisation avec la Société des Peuples Menacés – Suisse de la venue du Chef Raoni et de sa délégation à l’ONU de Genève. Il y dénonce le démarrage du chantier du barrage de Belo Monte, en violation du droit à la consultation préalable, libre et éclairée, telle que définie dans la Convention 169 de l’OIT, dont le Brésil est signataire. Pour continuer à soutenir éfficacement le cacique Raoni et les peuples indigènes d’Amazonie, le Comité appelle plusieurs soutiens à se réunir pour constituer le premier noyau de la future Planète Amazone.
Constitution du “Comité de soutien au chef Raoni” par Gert-Peter Bruch (président), démissionnaire de son poste de vice-président de l’Association Forêt Vierge et Valérie Cabanes, juriste, à l’occasion de la venue en France du leader indigène amazonien, pris au piège d’une intrigue politico-financière. Le mardi 27 septembre 2011, à l’espace congrès Les Esselières (Villejuif), est organisée sous cette étiquette “Une forêt Humaine”, une rencontre exceptionnelle entre le célèbre défenseur de la forêt amazonienne et les signataires de la pétition contre Belo Monte.
Août : en tant qu’administrateur du site raoni.fr, le site officiel du cacique Raoni Metuktire, qui héberge la pétition internationale contre le barrage de Belo Monte, Gert-Peter Bruch organise le 20 août, une manifestation dans le cadre de la journée mondiale d’opposition au barrage de Belo Monte (Brésil), relayée simultanément dans 22 villes à travers le monde. Avec près de 200 manifestants au total, cette manifestation, qui pointe la participation de Alstom et GDF-Suez dans la construction des grands barrages amazoniens, donne lieu à plusieurs articles de presse et réunit pour la première fois la plupart des acteurs clés de la future Planète Amazone : Mathieu Bonnet, Arkan Simaan, Baptiste Ozenne, Valérie Cabanes… Le 22 août, une lettre de soutien aux victimes de la construction du barrage est officiellement remise à l’ambassade du Brésil.