PLANÈTE AMAZONE À LA COP26
Au mois de septembre, les Gardiens de la Terre ont fait alliance pour faire entendre leurs voix lors du Congrès Mondial de la Nature et à Bruxelles auprès de députés européens. Ils reviennent aujourd’hui à Glasgow pour continuer à porter leur message : il est primordial de conserver les traditions et cultures afin de vivre en harmonie et en paix avec notre Terre-Mère.
La COP26 est particulière puisqu’elle est le cinquième sommet depuis l’Accord de Paris signé en 2015 à l’occasion de la COP21. Cela signifie que les pays signataires vont devoir présenter leurs engagements pour la limite des émissions de carbone avec le plus haut niveau d’ambition possible.
Une COP c’est quoi ?
L’abréviation COP signifie “Conférences des Parties”. Les “parties” désignent les 197 signataires de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC).
Depuis 1995, ce sont des centaines d’États, qui se sont engagés à respecter la CCNUCC, se réunissent pour proposer des solutions afin de lutter contre un mal universel : le réchauffement climatique. À leurs côtés on retrouve : la jeunesse pour le climat, des ONG, les peuples indigènes… Rappelons qu’à eux-mêmes, ils [les peuples indigènes] protègent 80% de notre biodiversité mondiale sur leurs territoires, leur présence est donc essentielle !
Cet événement mondial organisé par les Nations Unies a pour objectif principal de maintenir la hausse des températures à 1,5°C afin d’éviter des conséquences écologiques catastrophiques. Au vu du dernier rapport alarmant du GIEC, un dépassement de ce seuil sera inévitable et irréversible si nous ne limitons pas drastiquement les émissions de carbone au cours de cette décennie. Il est URGENT que les gouvernements mettent en place de réelles mesures pour préserver notre Terre-Mère.
Nos revendications à la COP
Au cours de ces deux semaines nous participerons à plusieurs événements dans le but d’éveiller les consciences et prouver qu’il est possible de vivre en harmonie et en paix avec la nature, comme le prouve si bien nos Gardiens de la Terre.
Opposée à la marchandisation de la nature, notre délégation exprimera son refus des fausses solutions et de toute forme de “colonialisme vert”, avec la ferme intention de peser sur les négociations. Ils défendront leurs idées et dénonceront l’inaction politique devant le monde à la COP26.
L’Accord de Paris sera également au centre des discussions. Considéré comme le premier accord universel sur le climat, nous nous opposerons à l’article 6 de l’Accord de Paris, qui a délié les langues.
Considéré comme un échec de la coopération internationale par certains et par un abus d’outils financiers pour lutter contre le dérèglement climatique par d’autres, il permet en réalité la création d’un “mécanisme” financier qui serait une catastrophe environnementale et humanitaire, en partie le marché carbone.
Nos événements :
Suivez notre actualité pour être au courant des enjeux et discussions qui se joueront à la COP !
Vous aurez l’occasion de retrouver Gert-Peter Bruch, fondateur et président de Planète Amazone, qui interviendra aux côtés de chefs et représentants de différents peuples indigènes, militants et professionnels du secteur juridique et des investissements, membres de l’Alliance des Gardiens de la Terre Mère, différents comités pour la défense des peuples autochtones et journalistes, membres de la société civile, entre autres défenseurs de la cause environnementale…
Ils interviendront notamment sur des sujets d’actualité comme la reconnaissance juridique de l’écocide et l’impact de cette reconnaissance sur les investissements, les apports que pourrait avoir l’Alliance des Gardiens de Mère Nature et la déclaration de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature ou encore les alternatives naturelles à l’hydroélectricité.
► Jeudi 4/11 | 11h30 à 12h45 : “Alternatives to hydropower and nature-based solutions to protect the climate and Indigenous Peoples” .
Salle Derwentwater – Scottish Event Campus
Un side event où il sera traité de l’hydroélectricité et les approches fondées sur le marché de la déforestation comme étant préjudiciables au changement climatique. Ces pratiques nuisent aux communautés et en particulier aux peuples autochtones. Les intervenants proposeront des solutions innovantes pour la transition énergétique pouvant répondre au mieux aux besoins des écosystèmes, des peuples et du climat.
► Jeudi 4/11 | 14h30 – 17h00 : “Ecocide Law and Financing the Future”
Adresse : Level 1, Auditorium, Technology & Innovation Centre – Strathclyde University, 99 George Street. Glasgow G1 1RD
Possibilité de s’inscrire en ligne.
Nos pratiques économiques liées aux investissements ont un grave impact sur l’environnement. Des militants contre l’écocide et des professionnels du secteur investisseur interviendront pour débattre sur cette notion qui n’est pas reconnue par les différentes sources juridiques à ce jour.
Pour plus d’informations cliquez ici.
► Lundi 8/11 | 9h00 – 10h15 : “Protecting Mother Earth: Sacred Guardianship & Ecocide Law”
Adresse : The National Piping Centre, 30-34 McPhater Street, Glasgow G4 0HW
Possibilité de s’inscrire en ligne.
Les intervenants aborderont une problématique intéressante : Comment les traditions ancestrales et les pratiques sacrées des gardiens de la Nature peuvent être respectées ou incluses dans le système juridique dominant?
N.B. : Pour les hispanophones, une discussion avec une approche davantage juridique et avec de nombreux chefs et représentants de communautés de pays d’Amérique Latine, aura lieu le 9 novembre.
Pour plus d’informations cliquez ici
► Mardi 9/11 | 9h30 – 12h15 : “La protección de la Madre Tierra : la custodia sagrada y la ley del ecocidio”
Adresse : The National Piping Centre, 30-34 McPhater Street, Glasgow G4 0HW
Possibilité de s’inscrire en ligne.
De nombreux intervenants du terrain seront présents pour traiter d’une problématique intéressante : Comment les traditions ancestrales et les pratiques sacrées des gardiens de la Nature peuvent être respectées ou incluses dans le système juridique dominant?
Des professionnels et chercheurs dans le secteur du Droit de l’environnement ainsi qu’en Droit international public auront l’occasion d’échanger avec les membres et représentants de communautés de pays d’Amérique Latine.
Pour plus d’informations cliquez ici