Campement Terre Libre : clôture d’un rassemblement indigène historique au Brésil


Alors que prend fin la 18ème édition du Campement Terre Libre, la plus grande manifestation indigène du Brésil, Planète Amazone, membre de la Coalition Solidarité Brésil, continue sans relâche à exposer les crimes environnementaux et humains subis par les Gardiens de la forêt en Amazonie. Au pouvoir depuis le 1er janvier 2019, Jair Bolsonaro ne s’est pas illustré par ces décisions en faveur de l’environnement et des peuples indigènes, bien au contraire. Motivé par l’intérêt économique, il tente par tous les moyens de développer l’orpaillage sur les terres tribales, alors que celui-ci représente une grande menace sanitaire et environnementale pour la forêt, les rivières, les peuples indigènes et la faune du pays. Depuis le début de son mandat, les populations autochtones dénoncent sa politique génocidaire et écocidaire et Planète Amazone soutient de tout cœur les mobilisations de ces communautés pour la défense de leurs droits. Il est urgent que les autorités répondent à leurs revendications sur la démarcation et la protection de leurs terres ancestrales. À l’approche de l’élection présidentielle, il est plus que jamais essentiel de porter la voix des peuples indigènes du Brésil. Alors soutenez-nous dans notre lutte, devenez nos alliés et ceux de nos Gardiens !

Le 14 avril 2022 s’est achevée la 18ème édition du Campement Terre Libre, le plus important rassemblement indigène du Brésil. Malgré le peu d’avancées concrètes, cet événement a été l’occasion pour les peuples de renouer avec leurs origines tribales. Retour sur dix jours de manifestations, de discussions et de revendications, qui ont permis de mettre en lumière la lutte des tribus contre les atteintes à leurs droits fondamentaux.


Sonia Guajajara et des représentants indigènes au Campement Terre Libre le 17 avril 2022. © Photo tirée du compte Facebook de l’APIB | CC BY-SA 2.0

 

Après deux ans sans occuper les rues de Brasília en raison de la pandémie, le Campement Terre Libre a mobilisé plus de 7 000 représentants indigènes d’environ 200 peuples différents, venus de tous le pays, soit un record en 18 ans d’histoire. Ces dix jours ont été l’occasion pour ces populations de protester contre l’exploitation minière illégale qui menace la forêt amazonienne et tout être vivant qui l’occupe. 

 

Un combat pour toute l’humanité

La lutte pour la terre a été le centre des discussions des manifestants, qui dénonçaient l’arrêt des régularisations par l’administration de Jair Bolsonaro et manifestaient quotidiennement aux abords du Congrès national contre les lois 191/20, autorisant l’exploitation minière et d’autres grandes entreprises sur les terres indigènes, et 490/07, limitant la reconnaissance de nouvelles terres. 

Par exemple, selon un rapport de l’association Hutukara Yanomami, les dégâts causés par l’orpaillage ont augmenté de 46 % l’an dernier par rapport à 2020 sur le territoire autochtone des Yanomami, situé à la frontière avec le Venezuela. « L’orpaillage a toujours été notre calamité, même quand notre territoire a été délimité, il y a trente ans, estime Junior Hekurari, président du Conseil pour la santé indigène Yanomami et Ye’kwana. Soulignant l’importance « d’interrompre ces processus de destruction et de mort », les peuples indigènes avertissent que la lutte du mouvement n’est pas seulement pour la défense de leurs peuples : l’existence même de l’humanité en dépend. 

Au cours des nombreuses réunions et sessions plénières, les représentants des peuples indigènes ont débattu et partagé leurs impressions sur des questions politiques nationales qui reflètent la réalité de leurs villages. Les vendredi 8 et samedi 9 avril, ils se sont joints à une marche organisée par le peuple brésilien entre le Congrès et la Cour Suprême de Brasilia, afin de protester contre les projets qui menacent leurs droits fondamentaux, montrer leur insatisfaction envers la politique économique du pays, et demander la démission du président Bolsonaro. À six mois des élections présidentielles (les 2 et 30 octobre 2022), l’invisibilité des populations indigènes, et notamment celle des femmes, dans la vie politique et décisionnelle du pays a été le centre des débats. Au campement, les participants ont longuement débattu des stratégies pour élire les natifs des peuples indigènes à des postes électifs aux niveaux municipal, étatique et fédéral. De cette manière, ils espèrent pouvoir participer davantage aux décisions politiques qui affectent la réalité de leurs populations.

Le mardi 12 avril, des manifestants indigènes se sont couverts de boue et de faux sang pour dénoncer les effets de l’exploitation illégale de leurs terres, devant le ministère brésiliens des Mines et de l’Énergie à Brasilia. “Nous en avons marre de voir nos enfants se faire aspirer dans les filets de l’exploitation minière illégale. Le gouvernement génocidaire de Bolsonaro veut légaliser un régime de mort sur nos territoires”, a écrit Alessandra Korap, représentante des Mundurukus, l’un des peuples qui souffrent le plus des activités illégales dans l’État du Pará. Selon l’association Hutukara Yanomami, 273 communautés indigènes sont directement touchées par des activités illégales sur leurs terres, l’exploitation minière a augmenté de 3 350 % entre 2016 et 2020 et plus de 40 000 mineurs circulent actuellement sur des territoires supposés être délimités depuis plus de 30 ans.

 

Manifestants couverts de boue et de faux sang le 12 avril 2022. © Photo tirée du compte Facebook officiel de l’APIB | CC BY-SA 2.0

 

Un autre sujet a largement été débattu pendant les dix jours du Campement Terre Libre, celui du marqueur temporel. En effet, cette thèse établit que les peuples indigènes ne peuvent aujourd’hui revendiquer que les terres officiellement démarquées avant le 5 juin 1988, date de la promulgation de la Constitution du pays. “Notre objectif est de sensibiliser les institutions à l’ensemble de l’agenda anti-indigène et à l’importance que ces institutions ont pour garantir nos droits au sein de la Constitution fédérale”, explique Ivo Macuxi, avocat indigène. Les personnes rassemblées à Brasilia ont ainsi protesté contre ce concept juridique dont le jugement devrait reprendre le 23 juin 2022.

Malgré le peu d’avancées concrètes lors du Campement de cette année, l’Articulation des Peuples Indigènes du Brésil (APIB) n’a pas relâché la pression et a lancé un appel au public, afin de recueillir un large soutien populaire et prouver qu’elle souhaitait maintenir un cadre de vie utile aux peuples indigènes du pays, mais également à toute l’humanité. Selon Sonia Guajajara, coordinatrice de l’APIB : 

 

“Ces dernières années, il y a eu 18 éditions du Campement Terre Libre. Nous avons déjà réussi à stopper de nombreux projets avec la mobilisation. Notre objectif ici était avant tout d’empêcher la PL 191/2020 et tout autre projet de loi qui serait un revers pour la population indigène. Ces territoires doivent être protégés car ils sont la dernière frontière contre la dévastation environnementale causée par l’avancée de l’agro-industrie.”

 

Parallèlement à l’agenda politique, le Campement a été perçu comme un lieu de renaissance des origines tribales. Il a été l’occasion pour les peuples de se retrouver, de se souvenir et de partager leurs belles expériences, comme leurs malheurs. Karina Puri, participant pour la première fois à l’événement, explique : 

 

“J’ai grandi en entendant de mes parents que les Puri étaient un peuple qui n’existait plus. C’était plus facile de dire cela, car les gens pouvaient leur enlever leurs terres, leurs droits. Mes parents sont nés en écoutant cela et vivaient dans des situations très précaires. Aujourd’hui, nous sommes dans un processus de résurgence.”

L’engagement de l’ex-président Lula sur la question indigène

Le mardi 12 avril, l’ancien président Luiz Inácio Lula da Silva s’est rendu sur le Campement Terre Libre, a écouté les discours des principaux dirigeants présents, et s’est engagé à révoquer les décrets du gouvernement Bolsonaro et à créer un ministère des peuples indigènes, dans l’éventualité de son élection en octobre prochain. Il a déclaré que les chefs indigènes rejoindraient dès 2023 l’équipe chargée de l’élaboration de propositions dans le pays : 

 

Si nous avons créé le ministère de l’Égalité raciale, le ministère des Droits de l’homme, le ministère de la Pêche, pourquoi ne pouvons-nous pas créer un ministère pour discuter des questions autochtones ? Nous voulons un gouvernement humaniste, qui prône l’affection, l’amour et la compréhension, nous ne voulons pas de violences ou d’invasions au sein des territoires indigènes.”

 

Il mettrait ainsi en place une réorganisation de la Fondation Nationale de l’Indien (FUNAI) et un développement de politiques favorisant la  démarcation des territoires indigènes. Un projet qui a été accueilli très favorablement par les représentants des peuples indigènes qui envisagent de lancer l’initiative “Campagne Indigène, visant à élargir leur représentation au Congrès”, comme le souligne Sonia Guajajara :

 

« Noirs, indigènes, pauvres, mis de côté : c’est le Brésil que nous voulons. Le visage de la diversité. Nous ne pouvons plus nous permettre de rester en marge de la construction, de la gestion de ce pays. Pendant longtemps, nous n’avons pas accepté de diriger la FUNAI. Mais maintenant c’est un nouveau temps. Maintenant, nous le voulons. Nous voulons la présidence de la FUNAI. Nous devons assumer une FUNAI qui protège les droits et respecte les peuples. Nous voulons également des ministères.»

 

Rencontre avec l’ex-Président Lula le 12 avril 2022. © Photo tirée du compte Facebook de l’APIB | CC BY-SA 2.0

 

Néanmoins, après avoir affirmé son soutien à Lula pour les prochaines élections, la coordinatrice de l’APIB a tenu à rappeler les conflits antérieurs qu’ils ont connu avec ce président. Son gouvernement est certes bien plus performant au niveau environnemental que celui de Jair Bolsonaro, mais il a également été marqué par l’autorisation de nombreux projets destructeurs en Amazonie, comme le barrage hydroélectrique de Belo Monte en 2016. Sa construction au sein  de la réserve  indigène du Xingu a été une attaque majeure contre les populations indigènes, car elle a provoqué l’inondation d’une grande partie de la forêt et a directement affecté l’environnement de la région et ses habitants. À l’époque, Sonia Guajajara était l’une des principales voix à s’élever contre ce projet : 

 

“Au début, nous avions la garantie du gouvernement qu’il ne concrétiserait pas le projet Belo Monte, que nous serions consultés. Mais ensuite, on nous a fait comprendre qu’il n’existait aucune autre option. Ce projet été considéré comme très important pour le pays, pour la nation, et ils affirmaient ne pas pouvoir revenir en arrière. C’était, d’une certaine manière: “Vous n’avez pas d’importance. Quelles que soient les conséquences, nous irons de l’avant avec la construction.”

 

Aujourd’hui, la militante reste sur ces positions et confirme que les peuples indigènes n’accepteraient jamais que de tels violations de leurs territoires se reproduisent :

 

 “Nous sommes prêts à ce qu’il n’existe plus de Belo Monte dans votre gouvernement, président Lula. Nous n’avons pas besoin de plus de Belo Monte. Nous n’avons pas besoin de Belo Sun, qui extrait l’or de notre territoire. Nous n’avons pas besoin de ces centrales hydroélectriques. Ce que nous voulons, c’est notre territoire, notre mode de vie, respecté et protégé.”

 

En réponse, Lula n’a fait aucun commentaire sur Belo Monte, mais uniquement une référence à l’épisode de Raposa Serra do Sol, un conflit majeur en 2010 dans lequel les peuples indigènes sont sortis victorieux et ont réussi à sécuriser leur territoire. Il s’est ainsi contenté de rappeler que “malgré les quelques échecs de son gouvernement, personne n’a fait plus que lui dans les relations avec les peuples autochtones.”

Quoi qu’il en soit, cette rencontre du 12 avril 2022 semble inaugurer une nouvelle période dans les relations entre les mouvements indigènes et le gouvernement de l’ancien président. S’il est élu et respecte ses déclarations, les peuples indigènes brésiliens pourraient étendre leurs rôles au niveau politique et institutionnel et devenir les protagonistes de toutes les décisions relatives à leurs territoires. L’APIB a dans ce but remis un rapport final à Luis Ignacio Lula Da Silva, lors de l’ultime jour du Campement Terre Libre, contenant des propositions pour “reconstruire le pays”.

 

Ce document énumère en cinq points les engagements sur lesquels devrait porter son programme :

 

1.  Les droits territoriaux :

  • Garantir des ressources suffisantes pour l’identification, la délimitation, la démarcation et l’approbation immédiate de tous les territoires autochtones. 
  • Constituer un groupe de travail interministériel élaborant des plans permanents de protection de ces terres, afin d’assurer leurs ressources et les conditions nécessaires à leur entretien. 

 

2.  La réactivation des espaces de participation et de contrôle social indigène :

  • Garantir l’exercice du droit de consultation libre, préalable et éclairée des peuples indigènes conformément à la Convention n° 169 de l’Organisation Internationale du Travail. 
  • Réactiver tous les mécanismes participatifs et sociaux, dans lesquels les peuples étaient représentés : Conseil National pour la Politique Indigène; Conseil de sécurité alimentaire; Conseil National de l’Environnement, Conseil National de la Santé, Conseil National des Droits de l’Homme
  • Renforcer le Système Unifié de Santé  et du Sous-Système de Santé Autochtone, ainsi que la mise en œuvre de la Politique Nationale de Gestion Environnementale et Territoriale des Terres Autochtones. 

 

3.  La reconstruction des politiques institutionnelles indigènes: 

  • Reconstruire les institutions chargées de la mise en œuvre des politiques publiques en faveur des peuples garantissant autonomie, rigueur technique et dotation budgétaire, en adéquation avec les besoins nécessaires à la promotion des droits autochtones, dans le respect de la diversité des peuples, des genres et des générations. 
  • Créer des mécanismes spécifiques de protection des défenseurs indigènes des droits humains, dotés de ressources financières et d’une structure administrative appropriée.
  • Assurer une prise en charge globale de la santé des autochtones et une éducation scolaire interculturelle et bilingue, respectant les spécificités culturelles et sociales de chaque peuple autochtone.

 

4.  L’interruption de l’agenda anti-indigène en cours : 

  • Empêcher l’avancement de mesures législatives qui violent les droits territoriaux autochtones de toute urgence, comme la loi sur le cadre temporel et celle autorisant l’exploitation minière sur les terres indigènes. 

 

5.  Agenda environnemental : 

  • Proposer des mesures législatives et administratives qui établissent des mécanismes de traçabilité des produits, dans le respect des diligences raisonnables, afin de s’assurer qu’ils ne sont pas le résultat de conflits territoriaux, d’exploitation illégale et de zones illégalement dégradées.
  • Reprendre les engagements et ambitions environnementales assumés par le Brésil dans l’Accord de Paris et dans les autres accords internationaux sur le climat et l’environnement.
  • Reconnaître la contribution des peuples indigènes et communautés traditionnelles dans la préservation de la biodiversité brésilienne, en créant des mécanismes de reconnaissance du service environnemental fourni et en encourageant les initiatives autochtones. 
  • Reprendre les politiques de préservation des sources d’eau douce, en reconnaissant le rôle des peuples autochtones dans la gestion d’une grande partie de ces ressources.

 

Marche de clôture du Campement Terre Libre, le 17 avril 2022. © Photo tirée du compte Facebook de l’APIB | CC BY-SA 2.0

 

Au travers du document, le mouvement indigène souligne :

 

“Il existe aujourd’hui, comme à l’ère coloniale, un plan d’ethnocide, d’écocide et de génocide jamais vu au cours des 34 dernières années de démocratie. Bolsonaro, depuis sa campagne électorale et au premier jour de son mandat, a tenu des discours racistes et haineux contre les peuples indigènes. En plus de dissoudre nos diverses identités socioculturelles, il a encouragé les invasions de nos territoires et la violence contre nos proches. Et il persiste avec l’implantation dans nos territoires d’entreprises dévastatrices comme les mines, les centrales hydroélectriques, les ports, routes et la production de monocultures avec l’utilisation ostensible de poison. Nous devons arrêter ces processus de destruction et de mort. Notre combat est pour nos peuples, oui, mais aussi pour l’avenir de chaque brésiliens et de toute l’humanité ! Nous luttons pour un un projet basé sur les principes de respect de la démocratie, des droits de l’homme, de la justice, de la protection de l’environnement et de Mère Nature ; un projet qui respecte la diversité ethnique et culturelle du pays dont nous faisons partie, avec plus de 305 peuples différents et 284 langues indigènes, sans racisme, préjugé et discrimination d’aucune sorte.”

 

Le rapport final du Campement Terre Libre appelle tous les peuples, organisations et dirigeants à s’engager dans la lutte indigène et œuvrer pour faire du Brésil un pays plus démocratique, équitable, multiculturel et plus respectueux de l’environnement. Il se conclut ainsi par un appel à l’union : “Nous réaffirmons que notre union est fondamentale pour que nous puissions avancer, ensemble, vers un pays plurinational, de paix, de justice et d’harmonie avec notre Mère Nature. C’est ce que nos ancêtres avaient compris : il n’y a pas de place pour la division, pour le sectarisme, ou toute forme de violence entre nous. Nous sortons du Campement Terre Libre encore plus unis avec la certitude que c’est là notre plus grande force !”

Malgré le peu d’avancées concrètes et immédiates pour les droits des indigènes du Brésil, les nombreuses séances plénières, les débats, les marches, et la rencontre avec l’ancien président Lula ont permis aux tribus de dénoncer l’oppression, les abus et la violence qu’ils subissent au quotidien lors de l’invasion illégale de leurs terres par les mineurs. Cet événement, historique par son nombre de participants, a été l’occasion de montrer la vivacité de ce mouvement face à un gouvernement qui semble ne pas se soucier du futur des premières nations de son pays. 

 

Sources principales :


RFI “Brasil: 18ª acampamento Terra Livre de povos indígenas”


DW “Indígenas fazem maior Acampamento Terra Livre da história”


Esquerda “Povos indígenas entregam carta em apoio à Lula, mas alertam: “Não queremos mais Belo Monte”


ABIP Official “ATL 2022: Povos Indígenas unidos, movimento e luta fortalecidos”

 

À lire aussi sur le site de Planète Amazone :

Les peuples indigènes brésiliens se préparent pour le Campement Terre Libre 2022 
Campement Terre Libre : Les peuples indigènes poursuivent leur résistance
Campement Terre Libre : Une lettre ouverte contre le projet de loi (PL) 191/2020
Bolsonaro : roi de la politique écocidaire et anti-indigène

 

 


Article rédigé par Anthony Cicion

 



Mis a jour le 2024-03-23 14:49:41

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