Les engagements des dirigeants en matière de climat ne sont-ils que de la poudre aux yeux ?


Lors du sommet organisé par le président américain Joe Biden à l’occasion de la Journée mondiale pour le climat, les dirigeants du G20 se sont engagés à réduire fortement leurs émissions de carbone. Face à ces discours politiques engagés, les militants écologistes sont sceptiques. Beaucoup de pays prennent des engagements ambitieux sans pour autant mettre en place des actions concrètes pour les atteindre. 

Face aux engagements ambitieux des chefs d’Etats en matière de climat, les militants environnementaux dénoncent le manque d’action concrète. Quarante nations responsables de 80 % des émissions annuelles de carbone se sont engagées à renforcer leurs ambitions en matière de climat cette semaine lors du sommet des dirigeants sur le climat organisé par le président américain Joe Biden. Mais lorsque chaque chef d’État a pris la parole, les militants climatiques ont réagi en soulignant l’inaction flagrante de ces nations.


Une centrale électrique au charbon à Shuozhou, Shanxi, Chine en 2010.
Image par Kleineolive selon les termes de la licence de documentation libre GNU, version 1.2.

Alors que les États-Unis se sont engagés à réduire de moitié leurs émissions d’ici 2030, les défenseurs du climat ont souligné l’absence de politiques concrètes pour atteindre cet objectif et la probabilité d’une résistance politique intense de la part des Républicains. La Chine a promis lors du sommet de supprimer les centrales à charbon, pourtant 247 gigawatts d’énergie provenant de ces centrales sont en cours de planification ou de développement dans ce pays.

Le Royaume-Uni, l’Union européenne, le Japon et la Corée du Sud ont tous promis d’en faire plus, tout en s’attachant à brûler de la biomasse forestière pour remplacer le charbon – une solution qui repose sur une erreur de comptabilisation du carbone de longue date, selon laquelle la biomasse forestière est considérée comme neutre en carbone alors que les scientifiques affirment qu’elle produit plus d’émissions que le charbon par unité d’électricité produite.

“Ce sommet pourrait constituer un tournant décisif dans notre lutte contre le changement climatique, mais nous avons déjà vu, par le passé, des objectifs ambitieux s’écrouler. Les mesures prises aujourd’hui doivent être suivies d’une mise en œuvre efficace, d’un reporting transparent et d’une comptabilité carbone précise”, a déclaré un défenseur de l’environnement.

Pour la journée de la Terre, les dirigeants du monde entier se sont relayés pour promettre de renforcer leurs ambitions dans la lutte contre le changement climatique lors du sommet virtuel des dirigeants sur le climat organisé par le président Joe Biden. Mais les défenseurs de l’environnement, lassés des lacunes politiques, des manquements en matière de conservation et de l’incapacité totale des gouvernements à atteindre les objectifs de réduction des émissions de carbone fixés par l’accord de Paris sur le climat, appellent fortement à réduire dès maintenant l’écart entre les promesses et les actions réelles en matière de climat.

Oui, les défenseurs de l’environnement sont ravis que les États-Unis soient à nouveau engagés dans le leadership climatique après quatre années au cours desquelles l’administration Trump a tourné le problème en dérision et sapé les efforts climatiques. Mais dans un flot de déclarations, l’impatience et la frustration des militants étaient aussi évidentes que le réchauffement record, la hausse du niveau des mers et les tempêtes, les feux de forêt et la sécheresse de plus en plus meurtriers.

« Le nouvel objectif climatique de l’administration Biden, qui consiste à réduire de moitié les émissions d’ici 2030, est plus ambitieux que tout autre engagement antérieur du gouvernement américain », a déclaré Brandon Wu, directeur des politiques et des campagnes d’ActionAid USA. « Pourtant, il est encore profondément insuffisant pour faire face aux réalités de la crise climatique ».

Brandon Wu et d’autres personnes ont demandé à M. Biden d’augmenter les engagements des États-Unis en matière de réduction des émissions à 70 % d’ici 2030 par rapport à 2005, et d’accroître considérablement leur soutien financier pour aider les pays en développement à s’adapter et à surmonter les impacts climatiques croissants. Les États-Unis, ont-ils souligné, restent le leader historique en matière d’émissions de gaz à effet de serre ; ils doivent faire davantage d’efforts.

 

Le président américain Joe Biden au sommet des leaders sur le climat. Image reproduite avec l’aimable autorisation de la Maison Blanche.

 

Dave McGlinchey, responsable des affaires extérieures au Woodwell Climate Research Center, a ajouté : « Ce sommet pourrait constituer un tournant décisif dans notre lutte contre le changement climatique, mais nous avons déjà vu, par le passé, des objectifs ambitieux s’écrouler. Les mesures prises aujourd’hui doivent être suivies d’une mise en œuvre efficace, d’un reporting transparent et d’une comptabilité carbone précise. »

Bien qu’aucun président dans l’histoire des États-Unis n’ait donné la priorité à l’action climatique dans l’ensemble du gouvernement fédéral comme l’a fait M. Biden, les plans restent vagues quant à la manière dont les nombreux objectifs de l’administration seront réalisés – en particulier avec les républicains du Sénat qui ont promis de bloquer toute législation significative.

Les dirigeants de 40 pays, représentant 80 % des émissions annuelles mondiales de carbone, ont participé au sommet de M. Biden. Aussi, les chefs d’État se sont empressés de faire des discours éloquents sur la nécessité de réduire les émissions, de protéger les forêts et la biodiversité alors qu’ils n’ont pas expliqué leur incapacité à atteindre les objectifs de l’accord de Paris sur le climat, alors que leurs populations ont été de plus en plus touchées par le changement climatique au cours des années qui ont suivi la signature de l’accord en 2015.

 

Le président chinois Xi Jinping s’exprime lors du sommet des dirigeants sur le climat. Image reproduite avec l’aimable autorisation de la Maison Blanche.

 

Une centrale électrique au charbon en Chine. Image par Tobixen sous la licence Creative Commons d’Attribution – Partage à l’identique 3.0 non transposé.

 

La Chine éliminera-t-elle progressivement le charbon ?

Alors que les États-Unis et la Chine sont toujours en désaccord sur le commerce, la technologie et les droits de l’homme, M. Biden a remporté une petite victoire en obtenant la participation au sommet de deux jours de l’actuel premier émetteur mondial de gaz à effet de serre. Hier, le président Xi Jinping a promis que son pays allait “limiter strictement l’augmentation de la consommation de charbon” au cours des cinq prochaines années, l’objectif étant d’éliminer progressivement le charbon d’ici 2031.

Mais est-ce réaliste, ou même possible ? La consommation d’énergie de la Chine – dont 58 % provenait du charbon en 2019 – est en hausse. Et même ses investissements historiques dans l’énergie éolienne et solaire sont plus que compensés par ses investissements continus dans de nouvelles centrales au charbon.

La Chine a mis en service 38,4 gigawatts de nouvelles centrales au charbon en 2020, soit plus de trois fois ce qui a été mis en ligne ailleurs dans le monde, selon Yale Environment 360. En outre, un nombre stupéfiant de 247 gigawatts d’énergie provenant de centrales au charbon est en cours de planification ou de développement en Chine, soit près de six fois la capacité totale des centrales au charbon de l’Allemagne, un fait qui rend l’engagement du président chinois compliqué et qu’il a omis de mentionner lors de la Journée de la Terre.

Les critiques se demandent comment la Chine peut-elle, au juste, simultanément réduire sa consommation de charbon sans précédent en 10 ans et continuer à répondre aux besoins énergétiques de 1,4 milliard de personnes ?

 

Le Premier ministre britannique Boris Johnson au Sommet des leaders sur le climat. Image reproduite avec l’aimable autorisation de la Maison Blanche.

 

La centrale britannique de Drax, l’un des plus grands utilisateurs mondiaux de biomasse forestière pour la production d’énergie. Le dôme de biomasse de Drax, que l’on voit ici, brûlait autrefois du charbon mais brûle désormais des granulés et des copeaux de bois – une source d’énergie plus sale que le charbon par unité d’électricité produite mais considérée comme neutre en carbone. Crédit photo : DECCgovuk sur VisualHunt / CC BY-ND.

 

 

L’Asie, l’Europe et la biomasse forestière

Le Japon, troisième économie mondiale, présente une autre problématique. Après la catastrophe de Fukushima en 2011, le pays a fermé la plupart de ses 54 centrales nucléaires zéro carbone et a remplacé cette production d’énergie par des combustibles fossiles, principalement du charbon.

Malgré cela, le Premier ministre Yoshihide Suga a déclaré à M. Biden que son pays réduirait ses émissions de 46 % par rapport aux niveaux de 2013 d’ici la fin de la décennie, sans indiquer explicitement comment il y parviendrait.

La Corée du Sud s’était déjà engagée à atteindre un niveau de zéro émission nette d’ici 2050, mais lors de la Journée de la Terre, elle a promis de ne plus financer de nouvelles centrales au charbon à l’étranger. Le Premier ministre britannique Boris Johnson s’est étonnamment engagé à réduire les émissions de gaz à effet de serre de son pays de 78 % d’ici à 2035. Et lors d’une séance de négociation marathon en début de semaine, l’Union européenne s’est engagée à réduire les émissions de ses États membres de 55 % d’ici à 2030.

Il s’agit de nouveaux objectifs impressionnants, fixés par certains des plus gros pollueurs au carbone de la planète. Impressionnants jusqu’à ce que l’on regarde derrière les engagements le jeu de chiffres pour y parvenir.

Chacun de ces pays, ainsi que l’Union européenne, est en train de faire passer une partie de sa production d’énergie à la combustion de bois plutôt que de charbon, ce qui exerce une pression intense sur les forêts et les écosystèmes du sud-est des États-Unis, de l’ouest du Canada, de l’Europe de l’Est et de l’Asie du Sud-Est qui répondent à leur demande insatiable de granulés de bois pour produire de l’électricité.

Ces nations ont effectivement une chance d’atteindre leurs objectifs en matière d’émissions, mais seulement sur le papier, grâce à une faille de longue date dans la comptabilité internationale du carbone.

Une erreur jamais corrigée dans le protocole de Kyoto de 1997 a défini le bois, ou la biomasse, comme une source d’énergie renouvelable zéro carbone au même titre que l’énergie éolienne et solaire. Ainsi, les émissions provenant de la combustion de la biomasse forestière à des fins énergétiques ne sont légalement pas comptabilisées à leur sortie des cheminées industrielles.

Au Royaume-Uni, par exemple, la biomasse représente aujourd’hui 12 % de la production d’énergie, ce qui entraîne une sous-comptabilisation importante des émissions réelles du pays. Cette sous-comptabilisation se produit également dans l’UE, et de plus en plus au Japon et en Corée du Sud. Le problème, c’est que la nature sait que ces pays trichent, et les écologistes aussi, même si une grande partie du public n’est toujours pas consciente de cette faille politique nuisible.

 

Une installation de production de biomasse forestière dans le sud-est des États-Unis qui fabrique des granulés de bois destinés à l’exportation, pour être brûlés dans des centrales électriques au charbon reconverties. Image reproduite avec l’aimable autorisation de la Dogwood Alliance.

 

En 2017, la demande de granulés de bois industriels a dépassé 14 millions de tonnes. D’ici 2027, la demande devrait plus que doubler pour atteindre plus de 36 millions de tonnes. Les plus fortes augmentations de la combustion de biomasse d’ici 2027 sont attendues en Europe, au Japon et en Corée du Sud, avec de nouvelles forêts sources ciblées au Brésil, au Mozambique et en Australie. La combustion de la biomasse constitue une menace majeure pour les forêts du monde entier et pour la stabilité du climat. Image reproduite avec l’aimable autorisation de Environmental Paper Network.

 

Dans une lettre adressée le 20 avril à M. Biden et aux dirigeants européens, quelque 70 défenseurs européens du climat de la Forest Defenders Alliance ont exhorté l’Union européenne à combler cette lacune qui, selon eux, favorise la déforestation mondiale au moment où nous pouvons le moins nous permettre de perdre les puits de carbone forestiers :

« Comme l’a prévenu le Centre commun de recherche de la Commission européenne, la combustion de la biomasse forestière n’est pas neutre en carbone, car la combustion émet du carbone simultanément, alors que les forêts ont besoin de décennies, voire de siècles, pour repousser et compenser les émissions. »

« Nous devons réellement réduire les émissions », a déclaré McGlinchey de Woodwell. « Si l’Europe atteint une soi-disant neutralité carbone en brûlant des granulés de bois provenant des forêts américaines, sans tenir compte des émissions liées à cette déforestation, alors ce n’est que de la poudre aux yeux. Nous sommes à un moment critique de la politique climatique – nous avons besoin de solutions réelles et efficaces et nous en avons besoin immédiatement. »

 

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau au Sommet des leaders sur le climat. Image reproduite avec l’aimable autorisation de la Maison Blanche.

 

Les militants forestiers craignent que les dernières forêts anciennes de la Colombie-Britannique ne soient réduites à des granulés de bois brûlés à l’étranger pour produire de l’énergie. Image trouvée sur Flickr.

 

Oh, le Canada !

Cette semaine, aucun pays du G20 n’a fait l’objet de critiques plus intenses de la part des militants du climat pour son ambition climatique que le Canada. À peine le Premier ministre Justin Trudeau avait-il assuré que son pays allait porter son objectif précédent de réduction des émissions de 30 % à 40-45 % par rapport aux niveaux de 2005 d’ici 2030 que les critiques ont commencé à pleuvoir.

« Le Canada doit non seulement améliorer ses objectifs climatiques, mais aussi adopter une législation solide pour atteindre ces objectifs », a déclaré Catherine Abreu, directrice exécutive du Réseau Action Climat Canada. « La proposition de loi canadienne sur la responsabilité zéro émission nette, actuellement bloquée au Parlement, doit être renforcée, car elle contient davantage une obligation de rendre compte qu’une obligation d’agir. »

Comme Mongabay l’a rapporté cette semaine, les actions de la Colombie-Britannique ne sont pas d’une grande aide pour atteindre les objectifs de réduction des émissions de Trudeau. En effet. le Premier ministre de la Colombie-Britannique, John Horgan, et son parti majoritaire ont adopté des recommandations offensives l’automne dernier pour préserver les forêts anciennes de la province, de plus en plus rares, mais ils n’ont pas réussi à mettre en œuvre ces politiques alors que l’exploitation forestière se poursuit et que d’énormes réserves de carbone sont potentiellement perdues à jamais. Le Canada est en train de devenir un fournisseur mondial de granulés de bois grâce à l’erreur de comptabilisation, ce qui contribue à faire grimper le carbone en flèche.

 

Coupes à blanc de l’Anzac Valley dans la forêt boréale de la Colombie-Britannique. Image par Taylor Roades avec l’aimable autorisation de Stand.earth.

 

« Je sais que le Canada et la Colombie-Britannique sont perçus comme étant progressistes sur le climat et l’environnement, mais nous ne le sommes pas », a déclaré Sonia Furstenau, qui dirige le Parti Vert de la Colombie-Britannique. “Nous subventionnons massivement l’industrie pétrolière et gazière au niveau fédéral et provincial… Nous allons dans la mauvaise direction en tant que province. Les derniers peuplements de vieilles forêts, qui constituent notre meilleure chance d’absorber et de stocker le carbone [atmosphérique], sont en train d’être abattus sous les yeux du gouvernement. »

Patricia Espinosa, secrétaire exécutive de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, est bien consciente de la politique climatique – les concessions, les tours de passe-passe, la rhétorique souvent vide des dirigeants mondiaux. Mais, se réjouissant des nouveaux engagements nationaux pris hier, elle reste optimiste quant à la réalisation de l’objectif de l’accord de Paris, qui consiste à limiter l’augmentation de la température mondiale à 1,5 degré Celsius par rapport à la base de référence de 1900 afin d’éviter une catastrophe climatique.

« Nous félicitons les engagements pris par plusieurs nations lors du sommet [organisé par Biden], a-t-elle déclaré, et j’invite toutes les nations à poursuivre ce leadership et cet élan lors des négociations cruciales de la COP26 [sommet des Nations unies sur le climat] prévues en novembre prochain à Glasgow. »


Justin Catanoso, qui contribue régulièrement à Mongabay, est professeur de journalisme à l’université Wake Forest en Caroline du Nord. Suivez-le sur Twitter @jcatanoso

© Mongabay, le 23/04/2021, traduit de l’anglais par Cloé Lambard – Article original



Mis a jour le 2024-03-23 14:49:41

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