Planète Amazone et d’autres observateurs, tels que organisations de défense de l’environnement, pour la justice climatique, groupements indigènes… ont vu leur accès restreint aux négociations de la COP26 de manière totalement injustifiée.
De nombreux représentants de la société civile dénoncent le manque d’inclusion dans des négociations clés, qui auront un impact pour l’avenir de millions de personnes. Notre participation aux négociations est pourtant essentielle pour défendre les droits des peuples autochtones et la protection de la Nature.
Alors que les associations jouent un rôle majeur pour alerter le public en cas de défaut de transparence des procédures, nous ne pouvons pas relayer ce qu’il se passe et se dit réellement entre les dirigeants du monde entier à cause de ces restrictions dont le niveau était “sans précédent“, selon Sebastian Duyck, du Centre for International Environmental Law.
“Les voix de la société civile sont essentielles à l’issue de la Cop, mais nous n’avons pas été en mesure de faire notre travail. Si la participation et l’inclusion sont la mesure de la légitimité, alors nous sommes sur des bases très fragiles“, a déclaré Tasneem Essop, directrice exécutive du Réseau Action Climat (RAC), qui représente plus de 1 500 organisations dans plus de 130 pays.
“Il y a des milliers de militants qui devraient être ici mais qui sont absents et il y a un degré choquant de fermeture de l’espace pour la société civile et les voix de première ligne… c’est offensant, injuste et inacceptable“, a déclaré Gina Cortes, membre du groupe de travail sur les femmes et le genre.
Nous craignons que cette exclusion ne soit une grande menace pour nous tous. La voix des peuples indigènes, qui protègent 80% de la biodiversité de la planète, doit être entendue.
Nos dirigeants n’ont d’autre choix que d’écouter leurs voix et prendre des décisions en adéquation afin d’assurer notre pérennité, à tous !
Article source : The Guardian