Davi Kopenawa, du peuple Yanomami, est l’un des chefs indigènes les plus respectés et les plus célébrés au monde, lauréat en 2019 du Right Livelihood Award, connu comme le « Prix Nobel alternatif ». Il est le porte-parole de son peuple Yanomami basé traditionnellement dans la région occidentale de l’Amazonie brésilienne et aussi au Venezuela, et se bat depuis des années pour la sauvegarde et la protection de leurs terres, de la forêt amazonienne, de l’environnement et de la nature dans son ensemble.
Son magnifique territoire, si précieux pour l’humanité et les générations futures, est très souvent la cible d’attaques publiques du président Jair Bolsonaro, qui veut en exploiter les immenses richesses en métaux rares.
Aidé par des amis de l’autre rive et des ONG, Davi a entrepris il y a plusieurs décennies, dans la foulée du cacique Raoni, une tournée mondiale pour alerter les dirigeants du monde entier sur la situation catastrophique que vivent les siens dans la forêt face aux orpailleurs et aux multinationales, dans l’indifférence du gouvernement brésilien. En 2010, il cosigne avec l’ethnologue belge Bruce Albert le livre La Chute du Ciel : Paroles d’un chaman yanomami.
En 2017 il participe à la Grande Assemblée de l’Alliance des Gardiens de Mère Nature, dont il est l’un des membres fondateurs aux côtés du chef Raoni et de Planète Amazone.
Il intervient dans notre film Terra Libre, réalisé par Gert-Peter Bruch et produit par Planète Amazone (sortie le 6 janvier 2021), pour parler de la démarcation des terres indigènes et décrire avec sa vision indigène notre modèle de développement.
Retrouvez l’histoire incroyable de Davi Kopenawa, l’un des héros de la lutte indigène, dans notre film Terra Libre.
Article original rédigé par Clémentine Philippe